Cette décision a été prise de concert avec la Chine, l'Inde, la Corée du Sud, le Japon et la Grande-Bretagne, a précisé la présidence américaine dans un communiqué. En augmentant l'offre, les Etats-Unis et les autres Etats espèrent faire mécaniquement baisser les cours, tout en mettant la pression sur les pays producteurs, selon les observateurs. Le brut a flambé sur fond de redémarrage de l'économie et des voyages après la levée des restrictions liées à la pandémie de Covid-19. L'impact d'une telle opération est aussi, et peut-être surtout, psychologique: les prix de l'or noir avaient d'ailleurs déjà amorcé une baisse ces derniers jours, alors que les spéculations se multipliaient sur une telle action coordonnée. A tel point que mardi, le marché a à peine réagi: vers 13H00 GMT, les cours présentaient un léger repli de 0,39% par rapport à leur clôture de la veille pour le baril de West Texas Intermediate (WTI), variété américaine standard. En trois mois environ, entre le 19 août et le 22 novembre, le WTI avait augmenté de 20,5%.