L'humour pour les inconditionnels, notamment avec le retour de Hassan El Fed sur le petit écran durant ce mois de Ramadan ; pour la première fois, deux sitcoms, «Koulna Mgharba» et «Kissariat Oufella», diffusées quotidiennement; une sélection judicieuse de pas moins de 12 programmes de grands moments de fiction et de divertissement; et des films venus d'autres horizons (international), composent la grille présentée ce jeudi 26 mars. On l'aura compris : «La part de la production nationale dans la grille Ramadan 2021 sur 2M dépasse les 88%. Cette production est, comme d'habitude, mise en valeur, offrant ainsi aux Marocains une panoplie de programmes d'humour et de divertissement qui répond à un mode de consommation de télévision croissant. En plus des programmes habituels de la grille, nos téléspectateurs auront l'opportunité de découvrir plus d'une douzaine de programmes de fiction inédits : séries originales, sitcoms & capsules humoristiques», indique Salim Cheikh, Directeur général de 2M. Copieuse, cette grille de 2M est de nature à gaver les affamés. «Caméra cachée» pour dérider les téléspectateurs à peine émergeant du jeûne (19h30). Ces inconditionnels auront leur dose de comique éculé et de saillies tartelettes à chaque rupture du jeûne. La toute nouvelle sitcom «Koulna Mgharba», réalisée par Safae Baraka et scénarisée par Bouchra Malek, et qui met à l'affiche Mohamed Khyari, Abdallah Ferkous, Dounia Boutazout, Meriem Zaimi, Nora Skalli, Abdellah Didane, Sanae Akroud, Zhor Slimani, Mouss Maher et Hind Benjbara, ouvrira le bal, chaque jour à 20h. «El Fed TV», troisième du nom, le suivra après la capsule «Fin Ghadi», qui allie divertissement et culture générale. Les animateurs de l'émission sillonnent les villes du Royaume en taxi. «Bab Lbhar», série dramatique réalisée par Chawki El Oufir et mettant à l'affiche Samia Akariou, Driss Roukh et Noura Skalli, prendra le relais à 20h30. «Chahid Kabl Al Hadf» à 21h15. Et comme si cela ne suffisait pas, la grille nous offre généreusement un peu plus de «rigolade» à 22h15 : «Kissariat Oufella», réalisé par Rachid El Ouali. Ce dernier porte la double casquette de réalisateur et d'acteur et joue dans cette œuvre aux côtés de Nissrine Erradi, Hamza El Filali, Saadia Azgoun, Benaissa El Jirari, Haytam Miftah, El Mehdi Chehab, Hassan Allioui et Meryam Kadmir. Bonne digestion ?! De cet appendice qu'on veut ludique de la sitcom, on passe aux tourments de séries et téléfilms. Leurs accros y sont particulièrement soignés. Là, il y a du bon, telle «Dayzou Lakwam (chaque lundi à 22h45)», une comédie dramatique réalisée par Ilham El Alami sur un scénario de Adnane Mouhejja. Ce dernier y interprète aussi le rôle du personnage principal, un chef cuisinier qui vit en Inde et décide de rentrer au pays en compagnie de son épouse chorégraphe (Manal Benchlikha). La série relate les péripéties de ce retour au bercail dans un moule romantique, à la fois dramatique et léger, tout en rendant hommage à la gastronomie marocaine. Pour sa part, «Dar Selaa (tous les jeudis à 22h45)», fiction réalisée par Mohammed Amine Mounna et scénarisée par Meriem Drissi, est un drame social, celui d'une fratrie qui va «se déchirer» à la mort du père, non pas à cause de l'héritage, mais pour conserver son unité et sa cohésion, et ce malgré une avalanche d'intrigues et de coups bas. Confortant sa vocation de télévision de proximité par excellence» et chaîne de «créativité dans le contenu offert à son public», 2M nous propose des comédies - hilarantes - telles que «Moulat Saâd» d'Abdelkarim Derkaoui, ou «Zwaj Si Tayeb» d'Abdelilah El Jaouhary. Des comédies dramatiques, comme «Chrif Moul Lbaraka», de Samia Akarriou et «Tlata d'El Farhate» de Driss Sawab. Ou encore «Ghalta», drame/policier de Rabii Chajid. Qui plus est, «Marocains dans l'espace», capsule d'humour signé Halim Bayed, a trouvé grâce aux yeux des concepteurs de la grille : «En l'an 2098, une série de catastrophes sans précédent secoue la terre (…) Une agence spatiale marocaine a bâti à grands frais et à marche forcée un vaisseau et chargé le capitaine Hammou d'explorer une nouvelle planète censée réunir les conditions nécessaires à la vie humaine. Pour devancer un vaisseau concurrent, l'équipage a dû précipiter son départ... comptant sur la perspicacité du commandant El Kadi et l'intelligence de L'walida, l'ordinateur de bord», lit-on dans le synopsis. Faute de s'être habitué, on ne peut émettre de jugement, et pourvu qu'on soit encore d'aplomb à 23h45, «Hdidan et Bent L'Haraz», mériteront-ils tous nos sacrifices ? Bref, rayon fiction – de production marocaine -, 2M s'est surpassée.