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Risk management : Un partenariat multipartite au profit du secteur
Publié dans Finances news le 13 - 06 - 2013

Le séminaire sur le Risk management organisé par la FNACAM, en partenariat avec de grandes compagnies de la place, était un moment fort pour débattre de son importance dans le processus organisationnel de toute entreprise. A rappeler que le risque peut parfois entraver la réalisation des objectifs du métier de base de l'entreprise. La gestion du risque est une responsabilité qui incombe à plusieurs acteurs.
Agents et courtiers d'assurance, autorité de tutelle et compagnies d'assurance se sont récemment penchés sur un thème d'actualité, celui du Risk management. Le sujet s'avère d'une actualité brûlante eu égard à un contexte en perpétuelle mutation et à l'apparition de nouveaux risques.
«Souvent évoqué, mais rarement abordé, le Risk management revêt toute son importance dans un contexte hanté par les dangers et les menaces», rappelle à ce titre, H. M. Berrada, PDG de la FNACAM.
«Mieux encore, la complexité des systèmes appelle désormais à une approche plus globale de maîtrise de risques», insiste le PDG.
Bien défini par M. Zerrei, expert en Risk Management, le risque est l'effet de l'incertitude sur les objectifs. Il devient dangereux au moment où il remet en cause la réalisation des objectifs de l'entité. Son omniprésence dans les différents maillons d'une chaîne de valeur implique un processus de mesure et d'évaluation des risques importants.
Reste que sa gestion au sein de l'entreprise est une responsabilité qui incombe à plusieurs acteurs. Mais encore faut-il définir les rôles des uns et des autres. D'après M. Zerrei, «le management des risques est un processus mis en œuvre par le Conseil d'administration, la Direction générale, le management et l'ensemble des collaborateurs de l'organisation. Il est pris en compte dans l'élaboration de la stratégie, ainsi que dans toutes les activités de l'organisation». Il est conçu pour identifier les évènements potentiels susceptibles d'impacter les réalisations et pour gérer les risques dans les limites de son appétence. Son principal dessein est de fournir une assurance raisonnable quant à l'atteinte des objectifs de l'organisation.
Cartographie des risques : élément clé
Autre point abordé par l'expert, il s'agit de l'établissement d'une cartographie des risques. Il faut, bien entendu, identifier les risques, les hiérarchiser... tout en développant la stratégie adaptée. L'entreprise peut mieux faire en établissant une matrice des risques qui permet d'évaluer leur impact. Autre étape importante, c'est le reporting qui permet de réunir tous les éléments de risques qui ont fonctionné et ceux qui ne l'ont pas été. Une telle démarche permet d'établir une prestation graphique des risques identifiés. «Globalement, la cartographie est une étape importante du processus de management des risques d'une entreprise. Elle n'est en aucun cas une finalité prise isolément», précise M. Zerrei. En dépit de ses vertus, le Risk management n'est pas exempt... de risques. Nous pouvons citer à cet effet : le jugement humain, la connivence, le rapport coût/bénéfice et les comportements frauduleux.
En dehors des acteurs cités ci-dessus, l'actuaire joue également un rôle important en matière de gestion des risques. Et ce, dans la mesure où il peut appliquer ses connaissances pour trouver des moyens d'atténuer les risques et d'entreprendre des projets risqués qui sont porteurs d'une plus-value pour l'entreprise. En effet, la couverture ou le financement des risques vise à aider l'entreprise à faire face aux coûts engendrés par un événement imprévu. D'après A. Khiraoui, actuaire : «Il existe plusieurs techniques pour financer des risques en fonction de la capacité financière de l'entreprise». Nous pouvons citer, à cet égard, celle relative au transfert des risques. Il s'agit de transférer la couverture, mais aussi la gestion des sinistres et de ses conséquences à un tiers : l'assureur. Nous retrouvons également la non-assurance ou la rétention des risques. Il faut entendre par là les pertes non couvertes (par les assurances souscrites par l'entreprise) et qu'elle doit donc supporter elle-même si elles se réalisent. Certes, c'est le moyen le plus économique pour faire face à des sinistres prévisibles statistiquement, mais cette provision est fiscalement non admise en déduction comme charge.


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