La campagne sucrière 2017-2018 dans le Gharb a été marquée par une production record de 1,2 million de tonnes de cultures sucrières, a indiqué la direction régionale de l'agriculture (DRA) de Rabat-Salé-kénitra. Le rendement moyen record de 60 tonnes par hectare pour la betterave à sucre et de 70 tonnes par hectare pour la canne à sucre n'a pas été enregistré au niveau du périmètre durant les 15 dernières années, dépassant largement l'objectif tracé dans le cadre du contrat-programme pour la betterave à sucre, qui est de 55 tonnes par hectares, a précisé la DRA dans un communiqué publié à l'issue d'une réunion tenue récemment par le comité technique régional des cultures sucrières du Gharb pour dresser le bilan de la campagne sucrière. Les pics de rendement de 140 t/ha pour la canne à sucre et 90 t/ha pour la betterave à sucre sont atteints pour des parcelles équipées en irrigation localisée, relève la même source ajoutant qu'un cumul de 8 tonnes par hectare pour les quatre dernières années a été enregistré pour la canne à sucre et ceci grâce au plan de relance de cette culture. Pour la superficie consacrée aux cultures sucrières, la DRA a précisé qu'elle a atteint 22.300 hectares, répartie entre 9.500 hectares de canne et 12.800 hectares de betterave, dépassant ainsi la moyenne des 10 dernières années et qui est de 19.500 hectares. Ces bonnes performances de la campagne sucrière 2017-2018 ont été rendues possibles grâce aux efforts entrepris par les agriculteurs, l'Office régional de mise valeur agricole du Gharb et les sucreries, ainsi qu'aux mesures incitatives et d'accompagnement prises par le département de l'agriculture et l'interprofession. Sur le plan qualités technologiques, les cultures sucrières ont enregistré des taux de sucre et d'impuretés intéressants, dus notamment au développement de la mécanisation, à l'introduction de nouvelles technologies de production, à l'amélioration variétale et au renforcement de la technicité des agriculteurs, a expliqué la DRA, notant que la combinaison de tous ces facteurs contribue à l'amélioration des revenus bruts des producteurs de plus de 10% pour les deux cultures et à redonner au secteur sucrier sa compétitivité et sa place privilégiée dans l'assolement du périmètre. Concernant la mécanisation, les semis de betterave à sucre se font à 100% mécaniquement et en semences monogermes. Le taux de récolte mécanique de la canne à sucre et de la betterave à sucre est en progression, atteignant respectivement 42% et 15% de la production récoltée, a souligné la même source, saluant le soutien apporté par le Fonds de développement agricole dans la progression de la mécanisation et la modernisation des exploitations. Pour la campagne 2018/2019, le comité technique a pris les dispositions nécessaires pour la réalisation d'un programme de 14.000 ha de betterave et 3.000 ha de canne à sucre pour respecter les termes du contrat-programme sucrier et profiter des disponibilités hydrologiques du début de campagne. Avec MAP.