- 1 milliard d'Euros d'achats de pièces produites au Maroc en 2017 - Plus de 50% d'intégration locale - 815 millions d'Euros d'investissements par l'Ecosystème - Plus de 14.000 emplois créés par le Groupe Renault et ses fournisseurs
Le ministre de l'Industrie, de l'Investissement, du Commerce et de l'Economie Numérique, Moulay Hafid Elalamy, a tenu ce mercredi, aux côtés de Fabrice Cambolive, Directeur des opérations de la région Afrique, Moyen-Orient et Inde, et Marc Nassif, Directeur Général du Groupe Renault Maroc, une conférence de presse pour présenter le bilan d'étape de l'Ecosystème Renault qui a fait l'objet, en avril 2016, d'une convention entre l'Etat marocain et le Groupe français. En vertu de ce partenariat, le Groupe Renault développe dans le Royaume une plateforme d'approvisionnement et une base d'exportation industrielle mondiale dont l'impact est intense en termes de création d'emplois et d'accroissement de l'intégration et du sourcing local. A ce propos, Elalamy a noté que l'Ecosystème Renault enregistre des avancées notables et qu'il est sur la bonne voie pour réaliser les objectifs qui lui sont assignés à horizon 2023. Le Groupe Renault s'approvisionne actuellement en pièces fabriquées à partir du Royaume pour ses usines marocaines et internationales, à hauteur d'un milliard d'Euros par an avec la perspective de réaliser le double et dépasser ainsi l'objectif initialement fixé (1,5 milliards d'Euros/an), en 2023. Le taux d'intégration locale du constructeur dépasse les 50% et l'Ecosystème formé par le Groupe Renault et ses fournisseurs a réalisé un investissement de 815 millions d'Euros qui a permis la création de près de 14.000 emplois directs et indirects dans le Royaume. «Des métiers à fort enjeux et des technologies nouvelles font leur entrée au Maroc et développent en profondeur l'intégration locale», a souligné Elalamy en ajoutant que l'Ecosystème réalise une forte montée en gamme des composants «made in Morocco». En effet, les métiers de l'automobile s'enrichissent de spécialisations à forte valeur ajoutée, à l'exemple du vitrage, des jantes aluminium, des systèmes de direction et de transmission ou encore d'ingénierie métiers. D'autres acteurs sont en cours d'implantation notamment autour des technologies comme les amortisseurs, les tableaux de bord et les systèmes de navigation : un constat positif qui augmente l'attractivité de l'industrie automobile nationale. L'écosystème d'envergure que déploie le Groupe Renault au Maroc ambitionne, à horizon 2023, de créer 50.000 emplois directs et indirects, permanents, qualifiés, de générer un chiffre d'affaires additionnel de 1,5 milliards d'Euros par an, issu des achats de pièces fabriquées localement et de porter le taux d'intégration locale à 65%. «Nous travaillons main dans la main avec le Gouvernement pour atteindre cet objectif commun de faire du Maroc une plateforme automobile régionale majeure» Fabrice Cambolive, Directeur des opérations de la région Afrique, Moyen-Orient et Inde. «En effet, pour remplir notre contrat à l'horizon 2023, nous utilisons la plateforme de l'Alliance Renault-Nissan Mitsubishi, la plus grande alliance automobile au monde. Plus que jamais, nous jouons notre rôle de locomotive au service de l'industrie automobile nationale» conclut Marc Nassif, Directeur Général du Groupe Renault Maroc.