* Capital Markets, filiale marché dAttijariwafa bank, vient dorganiser la deuxième édition du Market Challenge. * Plus de 110 clients de la banque se sont reconvertis en traders le temps dun week-end. * Le Risk management était le maître-mot de la manifestation. Après une première édition réussie, Attijariwafa bank récidive cette année encore et organise la deuxième édition du Market Challenge. Les traders de la salle des marchés du groupe ont rassemblé, du 11 au 13 mai à Agadir, plus dune centaine de financiers et trésoriers dentreprise, tous des clients de lentité, histoire de «trader le temps dun week-end». Pour rappel, le Market Challenge est un «jeu» qui consiste à mettre en compétition plus de trente équipes qui prennent des positions en temps réel sur les marchés de change, des commodities et des produits dérivés. Objectif : gagner le plus dargent possible ! Un challenge qui na pas manqué de susciter un grand enthousiasme parmi les invités qui se sont beaucoup impliqués dans la compétition. Et comme dans tout challenge, il y a forcément un gagnant ! En effet, au bout de deux séances de marché bien animées, la victoire est revenue à léquipe constituée des représentants du groupe ONA, RAM, Nexans Maroc et SMT. Une sacrée consécration car, disons-le tout de suite, le jeu en valait vraiment la chandelle : les quatre heureux gagnants iront suivre une formation dune semaine à la City de Londres, lune des plus prestigieuses places financières du monde. Couverture, couverture ! Lidée en elle-même est pour le moins assez ingénieuse, car au-delà du «jeu», le vrai objectif du Market Challenge est dinciter les trésoriers et responsables financiers dentreprise à se mettre dans la peau de leurs interlocuteurs à la salle des marchés et leur permettre de mieux comprendre les mécanismes et contraintes de leurs activités. Aussi, les invités de la manifestation ont bénéficié dune série de séminaires et de business studies animés par les experts de la salle de marchés de la banque. Lobjectif étant de sensibiliser les professionnels de lentreprise à lutilité du Risk Management tout en leur permettant davoir une vision plus claire sur les nouvelles techniques et mécanismes de gestion des risques liés aux marchés financiers. En effet, dans leurs interventions, les experts de la banque se sont attardés sur les «dangers» que peut comporter une mauvaise gestion des risques. Car, on ne le répétera jamais assez, les entreprises marocaines, globalisation des échanges oblige, sont de plus en plus exposées, directement ou indirectement, aux risques liés aux marchés financiers internationaux. Lexemple donné lors dun business study de limportateur qui, pour régler son fournisseur étranger, doit acheter des Dollars américains en lespace de trois mois en est une parfaite illustration. Notre monsieur qui importe du matériel de travaux publics, pour le revendre ensuite sur le marché marocain, est confronté dès lors à deux situations : soit quil décide de ne rien faire et dattendre léchéance pour acheter ses devises et régler son dû, soit quil se couvre via une option dachat (un call) sur le Dollar. La première décision peut savérer très hasardeuse et dangereuse pour lui dans la mesure où il subira complètement le marché en cas de forte hausse du Dollar par rapport au Dirham, chose qui affecterait directement sa marge bénéficiaire. En revanche, la deuxième alternative lui permettrait, moyennant une prime payée à lavance, non seulement de se couvrir contre une évolution défavorable des cours, mais lui laisserait la possibilité de tirer profit dune baisse du Dollar face au Dirham, si elle survient. Le call remplit dans ce cas la fonction dun contrat dassurance contre les «mauvais temps» du marché. Conclusion : une bonne gestion des risques de change ou autres (relative aux matières premières : or, zinc, aluminium, pétrole, cuivre, blé, maïs ) peut présenter un outil de compétitivité entre les mains des entreprises. Cest là le message qui a été transmis à travers le Market Challenge et les solutions de couverture des risques présentées par les traders de Capital Markets abondent en ce sens. Il faudra juste que les entreprises «jouent le jeu» !