Le chiffre d'affaires du groupe OCP s'est élevé à environ 36 MMDH à fin septembre 2017, en progression de 13% par rapport à la même période de l'année dernière. Cette hausse s'explique notamment par la croissance des exportations vers toutes les régions clés, à savoir «l'Afrique, l'Europe, les Etats-Unis, Brésil et l'Argentine», précise l'OCP. À fin septembre 2017, la demande mondiale est restée soutenue dans l'ensemble avec une augmentation significative de la consommation des engrais à travers toutes les régions, stimulée par un pouvoir d'achat stable du fermier. Les revenus générés par les ventes d'engrais ont ainsi progressé de 20% soutenus par la hausse des volumes d'engrais à l'exportation de l'OCP qui se sont chiffrés à 6 millions de tonnes à fin septembre 2017 contre 4,9 millions de tonnes durant les neuf premiers mois de 2016. Quant aux revenus générés par les ventes de roches, ils ont augmenté de 12%, sous l'effet d'une hausse des volumes à l'export, fait savoir l'OCP, ajoutant que les exportations des produits premium (produits de spécialité) ont, de leur côté, affiché une hausse de 44% et concerné toutes les régions importatrices d'Afrique. Sur les neuf premiers mois de 2017, les exportations d'engrais vers l'Afrique subsaharienne ont progressé de 50% comparés à la même période en 2016, soit un volume d'1,8 million de tonnes, indique l'OCP. Les exportations vers le continent représentaient à fin septembre 2017, 30% du volume global des engrais à l'export. La part des engrais dans le chiffre d'affaires de l'OCP est passée de 40% à fin 2015 à 53% à fin septembre 2017, à la faveur d'importants efforts menés par le groupe dans l'expansion de ses capacités, sa flexibilité industrielle en termes de variété de gammes de produits, notamment les engrais de spécialité ainsi que son agilité commerciale à travers ses marchés internationaux diversifiés. S'agissant des tendances marché, l'OCP souligne que les prix des engrais phosphatés ont enregistré une certaine volatilité tout le long de l'année, se redressant progressivement au cours des premiers mois de l'année en raison de pressions sur l'offre, dues à des conditions climatiques difficiles ainsi qu'à la forte demande du Brésil dont les exportations sur le premier semestre ont été significativement supérieures à la même période de 2016. Les prix ont ensuite connu une légère correction à la baisse en raison de la reprise des exportations chinoises et des niveaux bas des importations indiennes. Au troisième trimestre, les prix ont commencé à se stabiliser progressivement avant d'atteindre un pic à la fin du mois de septembre, indique la même source, expliquant cette amélioration par des prix plus élevés du soufre et de l'ammoniac à la fin du troisième trimestre 2017 et d'une baisse de l'offre causée par les ouragans en Floride.