22 sur les 450 personnes graciées à l'occasion de la Révolution du Roi et du Peuple, sont parmi les condamnés dans des affaires d'extrémisme et de terrorisme ayant participé à la deuxième édition du programme « Réconciliation » (Moussalaha), visant la réinsertion de ces détenus et leur réconciliation avec la société. « A l'occasion de l'anniversaire de la Révolution du Roi et du Peuple, SM le Roi Mohammed VI, que Dieu L'assiste, a bien voulu accorder Sa grâce à 428 personnes condamnées par différents tribunaux du Royaume, dont certaines sont en détention et d'autres en liberté, ainsi qu'à 22 personnes parmi les condamnés dans des affaires d'extrémisme et de terrorisme », a annoncé le ministère de la Justice dans un communiqué. Il s'agit de 22 personnes ayant participé à la deuxième édition du programme « Réconciliation » (Moussalaha), visant la réinsertion de ces détenus et leur réconciliation avec la société. Ainsi, 17 détenus ont profité de la Grâce sur le reliquat de la peine d'emprisonnement, 3 autres ont vu leur peine perpétuelle commuée en peine à temps et 2 détenus ont profité de remise de peine d'emprisonnement. Pour rappel, le programme Réconciliation a été établi en partenariat entre la Délégation générale à l'Administration pénitentiaire et à la réinsertion, le ministère d'Etat chargé des Droits de l'Homme, le ministère de la Justice, le ministère des Habous et des Affaires islamiques, le Conseil supérieur du pouvoir judiciaire, la présidence du ministère public, le Conseil national des droits de l'Homme, la Rabita Mohammadia des Oulémas et la Fondation Mohammed VI pour la réinsertion des détenus. Il faut préciser que cette grâce royale intervient en « réponse aux demandes de grâce que ces détenus soumettent à Sa Majesté Chérifienne, que Dieu L'assiste et Le glorifie, et qui n'ont obtenu l'approbation royale qu'après avoir révisé leurs orientations idéologiques et après avoir officiellement annoncé leur rejet de toute forme d'extrémisme et de terrorisme, ainsi que leur ferme attachement aux constantes et aux sacralités de la Nation et aux institutions nationales », conclut le communiqué.