La façon avec laquelle on parle des risques et on véhicule les messages, cristallise l'opinion chez les entreprises et certainement la pandémie va occuper le 1er rang en 2021. Chaque année, le groupe Allianz dresse le baromètre des risques industriels qui planent sur les activités des entreprises dans le monde. L'année 2020 ne déroge pas à la règle. A l'occasion de la présentation des perspectives économiques mondiales pour l'année en cours qui risquent d'être impactées par deux évènements majeurs à savoir le Coronavirus et les élections aux USA, Ludovic Subran, économiste en Chef d'Allianz a saisi l'occasion pour annoncer les risques qui pourraient peser en 2020 avec un focus sur l'Afrique et le Moyen-Orient. D'après Ludovic Subran, cela fait plusieurs années que le Cyber incident est cité par les entreprises comme principal risque. En 2019, il occupait le second rang, cette année, il vient en tête de liste. Après, nous retrouvons l'interruption des affaires, les changements réglementaires et les catastrophes naturelles. Les risques cyber préoccupent sérieusement parce que les coûts y afférents augmentent d'une manière exponentielle. Les coûts liés aux infractions de données a augmenté de 10%. Au niveau mondial, ils sont excessifs pour les entreprises avec toutes les conséquences qui peuvent en découler. En ce qui concerne l'interruption des affaires, ce qui est souvent cité par les entreprises sondées sont les émeutes, les grèves... Et puis il y a des risques qui ne sont pas assurables tels que le changements des politiques publiques pour ne citer que l'exemple du protectionnisme. Source : Allianz Pour ce qui est de la zone Afrique et Moyen-Orient, le premier risque est relatif à l'interruption des affaires (chaines d'approvisionnement), suivi des cyber incidents. Le problème de change lié à la réglementation, le protectionnisme dans le commerce international et le Brexit sont cités en troisième position. En quatrième position, on retrouve un risque nouveau afférent aux politiques monétaires (régime de change, lutte contre l'inflation ou la déflation...). Ces derniers rendent la vie des entreprises plus compliquée. « La façon dont on parle des risques, cristallise l'opinion chez les entreprises et certainement la pandémie va occuper le 1er rang en 2021 », annonce ludovic Subran. Voir également : [WEBTV] LUDOVIC SUBRAN PREVOIT UN TAUX DE CROISSANCE ECONOMIQUE AU MAROC DE 2%