Depuis qu'elle a été nommée directrice générale adjointe, chargée de l'information et des programmes au sein de 2M, la chaîne ne cesse de caracoler en tête avec 31,4% de parts d'audience, selon les chiffres de Marocmétrie pour la semaine du 17 au 23 Février 2016. Une consécration de plus cette année 2016, puisque le Souverain l'a nommée responsable du pôle communication au sein du comité de pilotage de la COP 22, le jeudi 11 février dernier. Un énorme challenge à relever. Née à Bourg-la-Reine, au sud de Paris, Samira Sitaïl a fait ses premiers pas à la fin de ses études à TF1 et Canal ̈+. C'est en 1987 qu'elle s'installe au Maroc en rejoignant d'abord la chaîne nationale RTM. Elle a intégré ensuite 2M TV à sa création par le Groupe ONA. Samira Sitaïl a gravi les échelons pour devenir directrice de l'information en 2001. Le 24 juin 2008, elle est nommée directrice générale adjointe, chargée de l'information et des programmes d'information au sein de 2M, auprès de Salim Cheikh, nommé directeur général. Sous son aile, l'actualité sur la 2ème chaîne nationale s'internationalise. Surnommée « la dame de fer », Samira Sitaïl s'est fortement distinguée, notamment par des prises de position à l'encontre du sexisme en politique. Elle dit mener une bataille, celle de défendre ses opinions, ses valeurs et ses principes. D'ailleurs, selon elle, on ne choisit pas le métier de journaliste par hasard, mais parce qu'on a des convictions, parce qu'on veut servir, on sert un lecteur, on sert un téléspectateur, on sert un auditeur… On sert un citoyen. Samira Sitaïl affirme que le défi s'annonce exaltant, la COP22 étant un grand rendez-vous diplomatique organisé au Maroc, dans son Histoire récente, autour d'une problématique extrêmement mobilisatrice à travers le monde. Parce qu'aujourd'hui le changement climatique, comme le disait Leonardo Dicaprio dimanche lors de la Cérémonie des Oscars, c'est une réalité que nous vivons au quotidien et partout à travers le monde, précise-t-elle. Cette problématique vaut le coup qu'on se batte pour elle, le Maroc s'est engagé dans cette bataille. Elle cite le projet titanesque Noor, qui marque l'orientation qui est la nôtre en termes d'énergie renouvelable. Selon elle, le Maroc est en train de prendre un véritable leadership au niveau régional, au niveau mondial, mais surtout au niveau continental.