Quatre mois après son implantation au Maroc, Meilleurtaux.ma fait le point sur les taux pratiqués sur le marché immobilier national en 2015 et donne un aperçu sur les perspectives pour cette année. Dans son baromètre, le courtier spécialiste des crédits immobilier explique que depuis juin 2015, grâce à la campagne agressive d'une des banques de la place qui proposait un taux fixe de 4,5 % HT, les acheteurs ont pris conscience qu'il était possible d'obtenir des taux plus bas. Le courtier constate qu'u dernier trimestre 2015, les banques à capitaux étrangers ont été particulièrement agressives en offrant des conditions de taux excellentes afin de capter notamment de très bons dossiers. Cependant ces différentes offres très attractives n'ont pas complètement modifié le paysage des conditions de crédits au Maroc, en effet, la plupart des grandes banques qui détiennent les parts de marché les plus importantes continuaient de proposer des taux autour de 5, 80% hors assurance. Cette agressivité commerciale des Banques Françaises a engendré un changement d'attitude de la part des futurs acheteurs marocains. Ces derniers estiment aujourd'hui que si certains acteurs ont réussi à proposer des taux inférieurs à 5% les autres banques doivent clairement faire des efforts. « Les très bons clients sont convaincus qu'ils peuvent négocier jusqu'à obtenir des taux avoisinant les 4,5% HT et n'hésitent pas à changer de banque pour avoir une offre plus intéressante chez le concurrent » explique Yassine Lahlou, Directeur Général de Meilleurtaux.ma. Pour lui, la donne est en train de changer et le marché devrait entrer dans une phase très concurrentielle durant la première partie de cette année. Il avance que les directives de début d'année des différents sièges des grandes banques de la place sont beaucoup plus agressives notamment chez le leader du marché. « Je reste persuadé que le premier semestre 2016 sera une période de forte concurrence entre les banques sur le crédit immobilier, ce qui induira inéluctablement une relance de l'immobilier au Maroc » conclut Yassine Lahlou.