L'ANRT (Agence Nationale de Réglementation des Télécommunications) n'est pas entièrement satisfaite de l'évolution du segment de la téléphonie mobile. En dépit de l'entrée sur le marché de nouveaux opérateurs (en plus de l'opérateur historique), les prix restent encore chers. Parmi les motivations qui ont poussé le régulateur à lancer un appel à concurrence d'une licence pour l'établissement d'un 3ème réseau de télécommunications utilisant les technologies cellulaires de deuxième génération, celle de parvenir à faire augmenter encore la pression concurrentielle. L'appel à concurrence a donc été lancé le jeudi 30 octobre. D'ores et déjà, Wana avait fait connaître son intérêt pour cette licence. Reste à voir maintenant si les clauses du cahier des charges lui conviennent pour qu'il soumissionne. D'autres opérateurs étrangers pourraient, à leur tour, se manifester pour cette licence. Au final, deux options se profilent : Wana remporte la licence et, dans ce cas, il existera toujours trois opérateurs sur le marché, ou un nouvel opérateur réussit à décrocher cet appel d'offres. Et dans ce cas-là, on se retrouvera alors avec quatre opérateurs sur le marché, dont trois utilisent la technologie de deuxième génération.