A l'instar d'autres pays, le Maroc a célébré, le 10 octobre dernier, la Journée Mondiale de la Santé Mentale. Une occasion de rappeler que tout un chacun peut être touché de près ou de loin par un trouble psychique et d'attirer l'attention des autorités sanitaires sur les problèmes liés à la santé mentale. C'est le but d'Al Balsam, Association Marocaine des Parents et Amis des Personnes en Souffrance Psychique, qui a organisé, mercredi dernier, une intéressante conférence-débat sur le thème «L'adolescence et les risques de schizophrénie», destinée plus particulièrement aux enseignants et parents d'adolescents en difficulté. La schizophrénie est une pathologie qui touche 1% à 1,5% de la population au Maroc, soit près de 300.000 personnes. Les spécialistes font remarquer néanmoins une certaine amélioration depuis le lancement de la nouvelle stratégie de santé mentale, le 22 février dernier, visant à intégrer les soins liés aux troubles psychologiques dans la pratique médicale quotidienne. D'où des mobilisations du genre de celle de l'ONG Al Balsam.