Bonne nouvelle pour les associations. Le financement qui leur est accordé par les institutions et les entreprises publiques a été augmenté de 4,3 milliards de dirhams en 2016 à 5,1 milliards en 2017. Cette augmentation du soutien financier aux associations a été annoncée officiellement, mercredi à Rabat, par le ministre délégué chargé des Relations avec le parlement et la société civile, porte-parole du gouvernement, Mustapha El Khalfi. Le ministre a indiqué que l'augmentation a été progressive sur les trois dernières années, passant de 4,2 milliards de dirhams en 2015 à 4,3 milliards en 2016 pour atteindre 5,1 milliards en 2017, soit un total de 13,7 MMDH. Ce financement public s'est chiffré à 9,4 MMDH au cours de la période (2016-2017), confirmant ainsi la stratégie de partenariat avancé avec la société civile mise en place par le Maroc et à laquelle il a consacré d'importantes sommes d'argent, a expliqué El Khalfi, soulignant la nécessité de multiplier ces sommes, d'autant plus que l'autofinancement des associations avoisine les 5 MMDH, selon les comptes nationaux du Haut commissariat au plan (HCP). Quelque 23 départements gouvernementaux représentent le principal acteur en matière de financement des associations, a relevé El Khalfi qui présentait les rapports annuels sur le partenariat entre l'Etat et les associations au titre de 2016 et 2017, notant qu'en 2017, le financement public consacré aux associations a enregistré une augmentation de l'ordre d'un milliard de dirham, alloué à environ 2.500 associations. Le ministre a rappelé dans ce sens que plusieurs programmes ont été mis en place, en particulier, le lancement de la nouvelle stratégie de l'Agence nationale de lutte contre l'analphabétisme (ANLCA), qui a mobilisé près de 400 millions de dirhams au profit de plus de 4.000 associations. El Khalfi a fait observer que le ministère s'appuie sur une politique participative qui fait appel à toutes les institutions et départements gouvernementaux ainsi que les instances donatrices au niveau national, y compris les collectivités territoriales, mettant l'accent sur les efforts que fournissent l'ensemble des départements gouvernementaux, institutions publiques et Conseils régionaux notamment en matière de financement au profit des associations, outre le soutien en nature (certaines exonérations fiscales représentant 50 telles que stipulées dans le rapport sur les dépenses fiscales publié chaque année par le ministère de l'Economie et des Finances).