Le Maroc rétrograde en matière de réserves aurifères en ce début d'année 2018. En effet, les dernières statistiques annuelles du Conseil Mondial de l'Or (une association composée des 23 plus grandes compagnies aurifères mondiales) font état d'un recul de notre pays au niveau du monde arabe. Ainsi, de la huitième position qu'il occupait il y a encore quelques années de par ses réserves en métal jaune, le Maroc recule au onzième rang avec une réserve globale estimée à 22 tonnes et ce, loin derrière l'Arabie saoudite qui caracole en tête avec plus de 320 tonnes, le Liban et ses 287 tonnes ou encore l'Algérie et la Libye (les seuls autres pays arabes à revendiquer des réserves supérieures à 100 tonnes). À l'échelle continentale, le Maroc préserve sa cinquième place en devançant le Nigeria et le Ghana et en arrivant derrière l'Afrique du Sud et les autres pays arabes du continent noir. Au niveau mondial, ce sont les Etats-Unis qui, sans surprise, occupent la première place avec 8 133 tonnes d'or, suivis de l'Allemagne 3 374 tonnes et l'Italie avec 2 451 tonnes d'or. Rappelons que le Maroc, dont les phosphates représentent 95% de la production minière globale, cherche à se positionner sur d'autres métaux et minéraux dont l'étain, les diamants... et l'or. Plusieurs acteurs miniers internationaux opérant au Maroc comme le canadien Metalex ont confirmé l'existence d'un grand potentiel aurifère au Sahara... mais pour l'instant la production demeure assez timide. L'un des derniers gisements découverts est celui de la région d'Amzmiz, à proximité de Marrakech, suite à des opérations de prospection lancées en 2010 par l'autre société canadienne, Maya Gold and Silver Inc, qui a déjà investi plusieurs centaines millions de DH au Maroc