La Première dame des Etats-Unis Melania Trump a défrayé la chronique lors d'une visite à la frontière avec le Mexique avec une veste au message énigmatique, qui s'adresse sans doute à la presse… ou à son mari. La veste portée jeudi par la Première dame des Etats-Unis Melania Trump lors d'une visite à la frontière avec le Mexique, en pleine polémique sur la politique migratoire de son mari, a suscité de nombreuses réactions, certaines outrées. Mme Trump s'est envolée pour McAllen, au Texas, vêtue d'une veste kaki, de la marque Zara selon le Daily Mail, avec ce message écrit sur le dos: « I really don't care, do u? ». A son arrivée, la Première dame ne portait plus la veste en question, mais les réseaux sociaux s'étaient déjà enflammés. « Ce n'est pas une blague. Melania Trump portait une veste disant Je m'en fiche complètement, et vous? pour se rendre dans des centres de détention d'enfants. J'en suis sans voix », a tweeté Zac Petkanas, un communicant affilié au parti démocrate. Un message à son mari ? Sur Twitter, les interrogations se sont multipliées tout comme les explications les plus diverses, certains se demandant s'il s'agissait d'un message au public ou… à son mari. La responsable de la communication de la Première dame, Stephanie Grisham, a cependant assuré qu' »il n'y avait pas de message caché ». « C'est juste une veste (…). Après l'importante visite d'aujourd'hui au Texas, j'espère que les médias ne vont pas choisir de se concentrer sur sa garde-robe », a-t-elle dit. Mme Trump s'est rendue jeudi à la frontière avec le Mexique pour une visite surprise à des enfants sans-papiers, alors qu'une grande partie de l'opinion publique reste profondément choquée par la politique de séparation des familles de clandestins. Donald Trump a finalement fait volte-face mercredi par un décret mettant fin à ces séparations polémiques. De l'aveu-même du milliardaire républicain, Melania Trump a joué un rôle dans son revirement, qui ne règle toutefois pas la question des plus de 2.300 mineurs arrachés à leurs parents depuis la mise en oeuvre de sa politique de « tolérance zéro », début mai.