La candidature du trio nord-américaine a remporté l'organisation de la Coupe du Monde 2026. Le vote pour l'attribution du Mondial 2026 a été effectué ce mercredi à Moscou, aux travaux du 68e Congrès de la FIFA. Selon des observateurs, l'échec marocain a été senti, il y a quelques jours, quand Rabat s'est poignardée au dos par certains pays africains, et notamment par l'Arabie Saoudite, qui non seulement soutenait la candidature nord-américaine au détriment de la candidature de son « frère » marocain, mais qui s'est livrée au jeu de « proxénétisme » avec un grand nombre de fédérations arabes et asiatiques, au profit de Washington. Le proxénétisme, un rôle bien endossé par l'Arabie saoudite Plusieurs personnes ont eu la surprise de constater la campagne féroce lancée par l'Arabie Saoudite contre le Maroc et en faveur des Etats-Unis. De la pression a été exercée et des sommes d'argent importantes ont été dépensées pour voter le dossier United 2026, alors que ce dernier a été fortement critiqué, notamment à cause de la politique et des sorties hostiles du président américain Donald Trump contre les peuples arabes, africains et asiatiques. L'Etat des Al Saoûd est allé si loin avec ses provocations multipliées, au point d'organiser mardi soir un Iftar pour plusieurs délégations, et ce, à l'hôtel où logeait la délégation officielle marocaine à Moscou, sans pour autant l'inviter. Les observateurs estiment que les Etats-Unis de Trump, qui s'accroche à l'organisation à tout prix de la Coupe du Monde 2026, n'a pas trouvé mieux que l'Arabie Saoudite, un pays arabe, pour jouer à ciel ouvert le rôle de proxénète, au profit américain, et pour éviter d'éventuelles critiques. Grâce à sa campagne et ses pressions féroces, l'Arabie Saoudite a pu influencer les positions de plusieurs fédérations arabes et asiatiques pauvres, qui ont décidé à la dernière minute de donner leur voix au dossier du trio au détriment de celui du royaume du Maroc. A rappeler que le président américain Donald Trump avait ouvertement menacé les pays qui voteraient contre les USA dans l'attribution de la Coupe du Monde 2026. Le président de la FIFA, Gianni Infantino, a en outre mené plusieurs manœuvres pour exclure le dossier marocain avant le vote. Ce à quoi avait répondu le royaume ainsi que plusieurs fédérations notamment de France et d'Allemagne. Les observateurs ont noté que la campagne a été menée par le Maroc d'une part, et par les Etats-Unis et l'Arabie Saoudite d'autre part, sans jamais entendre la voix du Mexique et du Canada, les deux autres pays du trio concernés par l'organisation.