Une conférence sur « Le Maroc dans la CEDEAO : Elargissement ou approfondissement ? » se tiendra, le 20 avril courant à Abidjan, à l'initiative de l'Institut Amadeus qui en a fait l'annonce, mercredi. Cette conférence est initiée en partenariat avec la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM) et avec la collaboration du Centre ivoirien des recherches économiques et sociales (CIRES), précise l'Institut dans un communiqué, relayé par la MAP. Ajoutant qu'après une première conférence à Dakar, le 29 mars dernier, « l'Institut Amadeus, Think tank marocain indépendant, catalyseur de débats fortement impliqué dans les problématiques africaines, poursuit son initiative de réflexion et d'échanges en perspective de l'adhésion du Maroc à la CEDEAO ». La conférence d'Abidjan s'assigne pour objectif de réunir responsables politiques, opérateurs économiques, universitaires et acteurs de la société civile ivoiriens et marocains « dans le cadre d'une écoute respective et attentive et d'un dialogue franc et ouvert », souligne la même source. Cette démarche, ajoute-t-on, a été confortée par « la forte présence et la qualité des échanges » lors de la première conférence de Dakar, laquelle a rassemblé une quarantaine de décideurs et d'experts des deux pays et a permis la création d'un Comité conjoint et paritaire sénégalo-marocain de suivi de l'adhésion du Maroc à la CEDEAO. « La Côte d'Ivoire s'est récemment imposée comme la première destination des investissements marocains en Afrique », explique Brahim Fassi Fihri, président fondateur de l'Institut Amadeus. « De plus, la Côte d'Ivoire est un pays pivot de la sous-région Afrique de l'Ouest et l'un des moteurs de l'intégration régionale, poursuit-il, ajoutant qu' »il nous a semblé naturel et nécessaire d'aller à l'écoute des forces vives de ce pays au moment où le Maroc prépare son adhésion à la CEDEAO ». Cette deuxième étape des conférences explicatives autour de l'adhésion du Maroc à la CEDEAO vise donc à approfondir le débat tout en l'élargissant. Ses travaux permettront une meilleure connaissance des enjeux et des positions, de part et d'autre, conclut le communiqué.