D'autres intervenants à cette rencontre, à laquelle ont pris part plus de 300 acteurs associatifs, élus et universitaires, ont discuté des moyens de mettre en œuvre cette démocratie participative, de nature à assurer un développement territorial équilibré. Le ministre chargé des relations avec le parlement et la société civile, porte-parole du gouvernement, Mustapha El Khalfi, a souligné, samedi à Fès, l'importance des rôles des associations de la société civile dans la défense de l'identité nationale et la promotion de la civilisation et de l'histoire du royaume. « Le mouvement associatif joue un rôle fondamental en matière de solidarité sociale, d'animation culturelle et de consolidation des droits de l'homme, mais aussi dans la défense de l'identité nationale et la promotion de la civilisation et de l'histoire du Royaume », a dit le ministre, à l'ouverture d'une journée d'étude sur « la démocratie participative et le développement territorial », organisée par son département, en partenariat avec le conseil de la région Fès-Meknès et la commune de Fès. Notant que « les associations se substituent parfois même au travail du gouvernement dans certains domaines », El Khalfi a souligné que la société civile est devenu aujourd'hui un « levier de développement ». Rappelant que le Maroc compte aujourd'hui environ 150.000 associations, dont 90% sont actives au niveau local, il a relevé que grâce à la constitution de 2011, le royaume dispose d'un cadre juridique avancé en matière de démocratie participative, qui « n'est plus un slogan, mais offre de véritables mécanismes de travail ». Et d'ajouter que la région Fès-Meknès, elle, a pu, grâce à l'ensemble de ses composantes territoriales, mettre en place son propre modèle de démocratie participative et se lancer dans la concrétisation de ce projet national, lancé en octobre dernier. De son côté, le secrétaire d'Etat chargé du développement rural, des eaux et forêts, Hammou Ouhelli, a souligné que « le Maroc a besoin aujourd'hui de l'ensemble de ses compétences pour mettre en œuvre ses programmes de développement, y compris la société civile, qui est appelée à « se mettre à niveau » pour « assurer pleinement son rôle ». Mettant l'accent sur l'action de la société civile dans le monde rural, Ouhelli a indiqué que le plan Maroc Vert a eu, grâce notamment à l'action de la société civile, un fort impact sur la population rurale.