Ayant intégré le Global Financial Centres Index en 2014, Casablanca finance city n'a cessé d'avancer dans le classement et est devenue 35ème dans la dernière mise à jour. Cinq ans seulement après son démarrage, la place financière marocaine, Casablanca Finance City (CFC), s'est imposée comme premier hub africain, écrit l'hebdomadaire international «Jeune Afrique». « Jeune Afrique » a affirmé que le CFC a su se mesurer à des hubs financiers comme la City de Londres ou Dubai International Financial Centre (DIFC). Relevant que la place casablancaise séduit par sa batterie d'incitations fiscales et par le positionnement stratégique du Maroc comme nouveau tremplin pour les marchés africains. Le président de Casablanca finance city-Said Ibrahimi- a pour sa part fait savoir que « l'ambition du CFC est d'atteindre, à l'horizon 2025, une communauté d'affaires de 500 membres». Pour ce faire, l'instance gestionnaire n'a de cesse d'innover afin de faciliter le business aux investisseurs potentiels, affirme-t-il en rappelant que le dernier service offert consiste en la mise en place, fin septembre, du dispositif Taechir, qui permet de simplifier et d'accélérer le traitement des demandes d'autorisation de travail des expatriés des entreprises labellisées CFC. À noter que, CFC est également consciente de ses limites actuelles et s'active déjà pour les dépasser, souligne «Jeune Afrique» en relevant que la place casablancaise souffre par exemple d'une concurrence à l'intérieur même du pays, notamment de la part de la place financière offshore de Tanger.