Mercredi, le régime de Pyongyang a menacé de tuer l'ancienne présidente sud-coréenne pour son rôle présumé dans un complot qui aurait visé à assassiner le dirigeant nord-coréen Kim Jong-un. L'ancienne présidente aurait « promu » ce plan attribué aux services de renseignements sud-coréens et qui visait à éliminer les dirigeants nord-coréens, accusent le gouvernement et le ministère public nord-coréens dans un communiqué commun publié par l'agence officielle KCNA. Les autorités nord-coréennes ajoutent que l'ancien patron du Service du renseignement national de Corée du Sud (NIS) Lee Byung-Ho connaîtra le même sort, de même que tous « leurs groupes ». Ils « ne pourront jamais faire appel, même quand viendra l'heure de leur mort, qui interviendra à n'importe quel moment, n'importe où, et par n'importe quelle méthode ». À noter que, la Corée du Nord prononce ces accusations à un moment de fortes tensions sur la péninsule en raison des programmes nucléaire et balistique nord-coréens. En février, le demi-frère en disgrâce de Kim Jong-un, Kim Jong Nam a été assassiné à Kuala Lumpur au VX, un agent neurotoxique puissant. La Corée du Sud et la Malaisie ont imputé ce crime au régime de Pyongyang, qui dénonce de son côté une campagne de diffamation.