Une filiale du magazine britannique « The Economist » a publié, mardi, son classement des villes les plus chères du monde. La palme 2016 revient à Singapour , pour la quatrième année d'affilée, suivie de Hong Kong et de Zurich. Au septième rang, ex aequo avec Genève et juste devant New York, Paris est la seule ville de la zone euro à figurer dans le peloton de tête. Certaines métropoles ont quant à elles enregistré des déclassements autrement plus marqués. En Chine, par exemple, où les accès de faiblesse du yuan – la monnaie locale – ne sont pas restés sans effets : Pékin, la capitale de la deuxième puissance mondiale, a perdu seize places, pour se retrouver… au 47e rang seulement. C'est encore plus vrai au Royaume-Uni post-Brexit : avec la chute de la livre, Londres a été rétrogradée de la 6e à la 24e place du palmarès. Et Manchester a dégringolé de vingt-cinq échelons, jusqu'au 51e rang. Au niveau du continent africain, malgré sa baisse au classement mondial, Luanda reste la ville africaine la plus chère pour les expatriés, devant Kinshasa et N'Djamena. Le niveau historiquement bas des prix du pétrole a entraîné la dévaluation des devises des deux premiers pays producteurs de pétrole en Afrique (Angola et Nigéria) et, par la même, la baisse du coût de la vie pour les expatriés dans ces pays.