La Direction générale de la sûreté nationale (DGSN) a procédé, mercredi 12 mars, à une série de nominations touchant vingt et un postes de commandement au sein de ses services déconcentrés. Ces désignations, validées par le directeur général de la sûreté nationale, Abdellatif Hammouchi, traduisent une recomposition méthodique des structures sécuritaires, destinée à adapter l'action policière aux réalités du terrain et aux impératifs d'une gestion rigoureuse de l'ordre public. À Azilal, un nouveau responsable prend la tête de la zone régionale de sûreté tandis qu'un adjoint est nommé à la direction de la circonscription d'Aïn Chock, à Casablanca. La sûreté nationale de Nador se dote quant à elle d'un chef de service chargé des systèmes d'information et de communication, secteur névralgique où la maîtrise technologique conditionne l'efficacité des dispositifs policiers. Dans le domaine du contrôle des infrastructures stratégiques, de nouvelles directions sont également mises en place aux commissariats spécialisés des aéroports Moulay Ali Chérif, à Errachidia, et de Ouarzazate. Sur le volet des investigations, les ajustements sont tout aussi marquants. La brigade de police judiciaire de Kelaât Sraghna accueille un nouveau chef et cinq commissariats de proximité voient leur direction renouvelée à Salé, Tan-Tan, Es-Semara, Benguérir et à l'aéroport Marrakech-Ménara. Parallèlement, la réorganisation des services du renseignement général entraîne la nomination de nouveaux cadres à El-Jadida, Meknès et Agadir, dans une logique d'affinement des capacités d'analyse et de veille stratégique. Le maillage territorial de la police en uniforme est lui aussi repensé. Trois nouvelles figures prennent la direction des unités de circulation routière à Mrirt, Zemamra et Touissit-Boubker, tandis que l'encadrement des forces chargées de l'ordre public est renforcé à Aroui, Ahfir et Azemmour. Ce redéploiement traduit une lecture fine des enjeux sécuritaires, une volonté d'affermir l'autorité de l'Etat dans l'espace public et une exigence de rigueur dans la gestion des forces de police. En confiant ces postes stratégiques à des profils aguerris, la DGSN entend affermir l'ancrage territorial des services de sécurité et affûter leur capacité de réponse face aux mutations du paysage criminel.