TotalEnergies poursuit son déploiement en Afrique et exposera sa vision lors du forum Invest in African Energy (IAE), qui se tiendra à Paris les 13 et 14 mai. Mike Sangster, vice-président senior Afrique du groupe, prononcera un discours inaugural qui apportera un éclairage stratégique sur les orientations du groupe, ses projets en cours et la place évolutive des hydrocarbures et des énergies renouvelables sur le continent. Le Maroc, au centre de la stratégie hydrogène de TotalEnergies Parmi les projets les plus structurants du groupe sur le continent, le complexe Chbika, mentionné par M. Sangster, s'impose comme une pierre angulaire de la transition énergétique africaine. Situé dans la région de Guelmim-Oued Noun, sur la façade atlantique marocaine, ce projet d'envergure associera 1 gigawatt (GW) de capacités solaires et éoliennes afin d'alimenter par électrolyse une production d'hydrogène vert à partir d'eau de mer dessalée. Cet hydrogène sera ensuite converti en 200 000 tonnes d'ammoniac vert par an, un vecteur énergétique essentiel pour le transport et l'industrie. Destiné à l'exportation vers l'Europe, Chbika s'inscrit pleinement dans le cadre du Green Deal européen qui prévoit l'importation de dix millions de tonnes d'hydrogène renouvelable d'ici 2030. Lancé sous l'égide d'un partenariat entre TotalEnergies, TE H2 (coentreprise entre TotalEnergies et EREN), Copenhagen Infrastructure Partners (CIP) et A.P. Møller Capital, ce projet bénéficie d'un ancrage institutionnel solide. Il a été formellement acté lors d'une signature de contrat préliminaire de réservation foncière en présence du roi Mohammed VI et du président Emmanuel Macron le 28 octobre 2024. Outre le Maroc, TotalEnergies accroît ses investissements dans le renouvelable sur tout le continent. En Libye, la compagnie développe la centrale solaire de Sadada (500 MW). En 2024, elle a acquis le portefeuille hydroélectrique de Scatec, comprenant notamment la centrale de Bujagali en Ouganda (250 MW) et des actifs au Malawi, au Rwanda et en République démocratique du Congo. En Afrique du Sud, plusieurs infrastructures sont en cours de construction, dont une centrale solaire de 216 MW avec stockage par batterie, un parc éolien de 140 MW et un site photovoltaïque de 120 MW destiné aux installations industrielles de Sasol.