Les chantiers de développement majeurs initiés par le Maroc ont été centre d'entretiens, tenus jeudi à Rabat, entre le chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, et la présidente de la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD), Odile Renaud-Basso. Ces entretiens, qui se sont déroulés en présence de la ministre de l'économie et des finances, Nadia Fettah, ont également été l'occasion de saluer le choix du Maroc pour abriter la cinquième édition de l'Africa Investment Forum (AIF), placée sous le haut patronage du roi Mohammed VI, et qui se tient du 4 au 6 décembre à Rabat avec la participation d'acteurs majeurs en vue de faciliter le financement et la réalisation de projets de développement dans le continent africain, indique un communiqué du département du chef de gouvernement. M. Akhannouch s'est félicité, à cette occasion, de la dynamique dont fait preuve la BERD dans l'accompagnement des projets d'infrastructure et l'appui à l'accélération de la transition énergétique dans notre pays. Il a mis l'accent sur l'importance d'élaborer une stratégie nouvelle associant le Maroc à la BERD pour la période 2024 – 2029, en vue d'accompagner les projets de l'économie verte dans le Royaume, de soutenir la compétitivité du secteur privé, de renforcer la cohésion sociale et de réduire les disparités spatiales. Pour sa part, Mme Renaud-Basso a rappelé que la BERD dispose d'importants investissements au Maroc, dont la valeur a dépassé 400 millions d'euros cette année, et qui portent principalement sur la transition énergétique, les secteurs neutres en carbone, l'intégration de la femme et la digitalisation de l'économie, soulignant que les priorités de l'action de la Banque s'inscrivent en harmonie avec les priorités de développement dans le Royaume. Les deux responsables ont, en outre, passé en revue les relations de coopération entre le Maroc et la BERD, le Royaume étant devenu en 2012 un espace de déploiement pour les opérations de la banque et ayant bénéficié, depuis lors, d'investissements d'une valeur de 4,74 milliards d'euros, dont 77% destinés au financement du secteur privé.