Quel est le point commun entre John F. Kennedy, Jules César, Henri IV et Prigogine, tous morts dans des circonstances indéterminées et floues ? C'est la police marocaine qui les a assassinés, voyons ! Voilà, c'est aussi simple que cela. Pas besoin d'enquêtes, ni de dossiers ou de faits, et encore moins de justice. C'est ainsi que réfléchissent les ennemis intimes du Maroc, de son système politique, de ses services de sécurité et de ses juges. Dbibina est songeur ; que se passe-t-il pour énerver comme ça les opposants numériques au pays ? L'ancien médecin militaire Mourad Sghir est décédé et, pour la seule raison qu'il enregistrait des vidéos où il s'exprimait à sa manière et avec son langage sur la politique au Maroc, sa mort à leurs yeux ne peut en aucun cas être accidentelle. Des dizaines de personnes meurent chaque année dans les mêmes circonstances, après un arrêt cardiaque, un AVC, un accident ou autre chose, mais eux ne sont pas considérés comme ayant été «assassinés» car aucun d'eux n'avait eu l'idée d'enregistrer des vidéos dans lesquelles il se seraient présentés comme des opposants. Ce qui était le cas du défunt officier des FAR. Et pourtant, cet homme qui disait ce qu'il pensait, qui sortait volontiers des sentiers battus de la bienséance, avait décidé de son propre chef, voici quelques années, de rentrer au Maroc après un séjour en Europe. La police marocaine, objet de toutes les accusations, est-elle donc si inefficace qu'elle aurait mis tout ce temps pour «neutraliser» cet homme ? Non, elle s'en désintéressait, tout simplement, d'autant plus que depuis son retour au pays, il avait souvent voyagé en Europe, pour retourner ensuite au Maroc. Jusqu'à son décès. Dbibina constate que pour Ali Lemra-bête, de son exil volontaire espagnol, Zakaria Moumni, grand excité devant l'Eternel, Hamid Mehdaoui, l'homme à la caméra qui ne s'éteint jamais, c'est pain bénit. Ah, enfin une affaire à se mettre sous la dent ! Un pauvre individu marche et meurt en pleine rue, personne ne s'en occupe ni ne s'en préoccupe. Mais dès lors qu'il s'agit de quelqu'un qui se dit opposant, tous les baveux de Youtube et les parkinsoniens du clavier s'unissent et insultent la police marocaine. Et cela, même si la famille du défunt a identifié le corps, et qu'elle n'a rapporté aucun signe de violence ou de résistance à la violence, comme l'affirme la police. Ces gens, ces opposants oublient que leur discours datant des années 70 est dépassé. Qu'aujourd'hui, la police marocaine est louée un peu partout dans le monde, que l'ONU lui reconnaît sa compétence, que les Occidentaux cherchent sa coopération (même si par les temps qui courent, les mêmes Ouestiens ne sont pas vraiment la meilleure référence possible), que la France insiste pour l'avoir chez elle pour un coup de main (non violent) durant les jeux olympiques, que le Maroc abritera en 2025 l'assemblée générale d'Interpol, un choix emporté par ovation et à l'unanimité, contrairement à l'habitude ... et que, surtout, la police marocaine assure une sérénité et une sécurité de tout le monde sur son territoire. Et bien sûr, nos « amis » et voisins (sans guillemets car ils sont vraiment nos voisins) algérienss'étranglent d'indignation, citant la référence à leurs yeux indiscutable de Señor Ali l'Espagnol. Mais nous n'en sommes plus à une idiotie près des Algéreux, donc Dbibina décide d'en rester là en ce qui les concerne. Mais lamentons-nous sur l'état mental de ces gens qui se prétendent marocains, qui sont marocains et qui passent le temps à s'insulter et à s'infliger les pires tortures en rejetant leur pays, leur système, tout. Des tortures dans lesquelles la DGSN n'est pour rien, sauf avis contraire de leur part, à nos compatriotes en mal d'eux-mêmes. À les entendre, le peuple marocain serait tellement pressurisé par la violence de son système politique qu'il ne peut même plus gémir, mais els exemples sont légion de peuples qui se révoltent quand on les titille un peu trop. Mais pour nos opposants, même le peuple n'est plus légitime, puisqu'il ne dit rien. Bref... quoiqu'il arrive au Maroc, le « système » en est coupable, selon ces gens. Ce qu'ils ne disent pas et ce qu'ils ne reconnaissant pas est qu'ils ont besoin de consulter pour voir ce qui ne vas pas chez eux. En attendant ce jour-là, on peut allonger la liste de tous ceux qui sont morts par la faute de notre « système », en plus de César, Kennedy, Prigogine et d'autres. Dbibina est consterné et pour plagier l'adage populaire marocain, «Mourad Sghir est mort... pendez le coiffeur !».