Le protocole sanitaire de l'éducation nationale demande encore à être précisé dans ses plus infimes détails, notamment sur l'accueil des enfants non-vaccinés et la situation épidémiques. Enseignants et parents s'interrogent sur les conditions globales de cette rentrée. Le ministre de l'Education nationale, de la Formation professionnelle, de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, porte-parole officiel du gouvernement, a fait une déclaration concernant l'entrée pédagogique 2022-2021, où il a souligné que la rentrée scolaire s'inscrit dans un contexte caractérisé par la poursuite de la flambée pandémique et de la difficulté de prédire la situation future pour les considérations suivantes : contaminations récentes enregistrées ; l'émergence et la propagation de nouveaux variants de ce virus plus contagieux et affectant différentes tranches d'âge, et un décalage dans la situation épidémiologique entre les différentes régions. En conséquence, il a été décidé de démarrer effectivement l'étude le vendredi 10 septembre, au lieu du vendredi 3 septembre, afin «d'offrir des conditions confortables qui prennent en compte la sécurité de tous les apprenants et élèves dans le respect des conditions et les normes de santé. Des mesures de prévention établies par les autorités compétente devraient garantir le droit à l'éducation pour toutes catégories d'élèves.» Pourtant, samedi le gouvernement marocain a démenti tout report de la reprise des classes. "A la suite d'informations infondées véhiculées par certains individus au sujet de modifications des dates de la rentrée scolaire 2021-2022, le ministère de l'Education nationale, de la Formation professionnelle, de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique tient à informer l'opinion publique qu'il s'agit d'informations mensongères et dénuées de tout fondement", a-t-on annoncé.