L'Association sportive Nancy Lorraine a annoncé l'intégration au groupe professionnel du jeune milieu de terrain Neil El Aynaoui (19 ans) pour une durée de trois ans. L'Association sportive Nancy Lorraine a verrouillé Neil El Aynaoui. Fils de la légende marocaine de tennis Younès El Aynaoui (1990-2008), le jeune milieu de terrain a signé son premier contrat professionnel, s'engageant jusqu'en 2024 avec l'AS Nancy-Lorraine, réputé comme club formateur, avec comme plus illustres exemples Mustapha Hadji (ballon d'or africain en 1998), son frère Youssouf Hadji (finaliste de la CAN 2004). «J'ai commencé le foot en Espagne, dans le petit club de Gava, près de Barcelone. On habitait là-bas, à l'époque, parce que c'était plus facile pour mon papa dans sa carrière de tennisman, avec un grand aéroport à proximité. Mes parents sont revenus vivre à Nancy quand j'avais 8 ans. J'ai tout de suite signé à l'ASNL. C'est mon club. Depuis tout petit, j'ai cet objectif de devenir footballeur professionnel à Nancy. Je n'ai jamais regardé ce qu'on aurait pu me proposer ailleurs. Je serais seulement parti de l'ASNL si le club avait voulu se débarrasser de moi. Je me sens redevable après tout ce que j'ai appris ici», a déclaré le jeune prodige au quotidien régional l'Est républicain. Âgé de seulement 19 ans, Neil a brillé par des prestations sportives remarquées. «C'est dans les gènes tout ça, avec son père qui a brillé en Grand Chelem, avec également sa maman qui a connu le top niveau en tennis et en patinage artistique. Le grand frère de Neil a aussi brillé au basket dans les catégories jeunes, alors que le plus petit de la fratrie, Noam (17 ans), actuellement au Pôle France Aviron de Nancy, est promis à un très bel avenir dans sa discipline», indique la même source. Selon ses encadrants, c'est bien dans l'entrejeu, «en position de relayeur», qu'il se sent apte à déployer ses atouts. Il lui reste désormais de convaincre son coach, l'Allemand Daniel Stendel. Ses performances ont d'ailleurs fait de lui un choix indiscutable, au point que le milieu polyvalent a vite enchanté la direction de son équipe. Avant la reprise des entraînements, il s'est confié sur son numéro fétiche : «J'aimerais bien porter le 12, c'est le jour de naissance de mon père et de ma mère».