La brigade nationale de la police judiciaire a déféré, jeudi, devant le parquet compétent d'Errachidia, cinq individus, dont un candidat au concours de la police, ses deux frères, un administrateur à l'hôpital Moulay Ali Cherif et un ancien député, pour leur implication présumée dans une affaire de faux et usage de faux, de complicité, de mise en danger de la vie d'autrui et de non dénonciation. Un communiqué de la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN) indique que la brigade nationale de la police judiciaire avait appréhendé le premier suspect après avoir déposé un certificat négatif du test (PCR) de coronavirus, malgré qu'il a été porteur du virus et ce afin qu'il puisse passer les épreuves orales du concours qu'organise la DGSN à l'école de formation relevant de l'Institut Royal de police à Kénitra. L'enquête et les perquisitions effectuées ont montré que le suspect avait obtenu un résultat négatif du test (PCR) signé par un administrateur à l'hôpital régional de la ville, qui a procédé à la falsification du résultat du test médical et sa signature alors qu'il n'est pas médecin, ajoute la DGSN, précisant qu'il a utilisé un cachet administratif qui n'est plus utilisé par l'administration en suspecte complicité et préalable connaissance des deux frères du candidat et d'un ancien député. Quatre mis en cause ont été placé en garde à vue à la disposition de l'enquête judiciaire menée sous la supervision du parquet compétent, tandis que l'ancien parlementaire a été soumis à l'enquête afin d'élucider les tenants et aboutissants, ainsi que les ramifications de cette affaire, avant qu'ils ne soient tous traduits devant la justice après l'achèvement de l'enquête, conclut le communiqué.