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Joe Biden investi 46e président des États-Unis
Publié dans Barlamane le 20 - 01 - 2021

Joe Biden est devenu mercredi le 46e président des États-Unis, lors d'une cérémonie d'investiture à laquelle n'assistait pas son prédécesseur Donald Trump, parti pour la Floride quelques heures plus tôt.
Main gauche sur la bible, main droite levée, l'ancien vice-président de Barack Obama, qui accède à la Maison-Blanche à 78 ans à l'issue d'une très longue carrière politique, a prêté serment comme l'ont fait avant lui George Washington, Franklin D. Roosevelt ou encore John F. Kennedy.
«Je jure solennellement que j'accomplirai loyalement les fonctions de président des États-Unis et que je ferai de mon mieux pour préserver, protéger et défendre la Constitution des États-Unis», a-t-il déclaré sur les marches du Capitole.
«Un jour nouveau se lève sur l'Amérique», avait tweeté avant la cérémonie celui qui va devenir à 78 ans le président le plus âgé au début de son mandat.
Kamala Harris, 56 ans, arrivée au côté de Joe Biden et de leurs époux pour la cérémonie d'investiture, deviendra aussi la première personne noire, et d'origine indienne, à occuper la fonction de vice-présidente des États-Unis
Fait sans précédent depuis 150 ans, le président sortant Donald Trump boude la prestation de serment de son successeur.
Le 45e président de l'Histoire américaine qui, pendant toute la durée de son mandat, a piétiné tous les usages et, pendant plus de deux mois, refusé d'accepter sa défaite, a quitté mercredi matin la Maison-Blanche sans avoir rencontré son successeur.
Depuis la base militaire d'Andrews, il a salué quatre années «extraordinaires» et souhaité «bonne chance» à la nouvelle administration sans jamais prononcer le nom de Joe Biden. Il a promis de revenir «d'une manière ou d'une autre», entretenant le flou sur ses projets.
Il s'est ensuite envolé à bord d'Air Force One pour la Floride où il entamera dans son club de Mar-a-Lago, à 74 ans, sa vie d'ex-président.
Avant de partir, il a néanmoins choisi de respecter au moins une coutume, en laissant une lettre pour Joe Biden, dont la teneur n'a pas été dévoilée.
Contrairement à Donald Trump, son vice-président Mike Pence et les ex-présidents Barack Obama, George W. Bush et Bill Clinton seront, eux, aux premières loges durant ce moment fort de la démocratie américaine prévu avant midi avec un dispositif de très haute sécurité qui rend la capitale fédérale américaine méconnaissable.
À l'issue d'un mandat marqué par une avalanche de scandales et deux «impeachments», Donald Trump quitte le pouvoir au plus bas dans les sondages, coupé d'une partie de son camp horrifiée par les violences du Capitole le 6 janvier dernier.
Juste avant de partir, il a gracié 73 personnes, dont son ex-conseiller Steve Bannon, accusé d'avoir détourné des fonds prétendument destinés à la construction d'un mur à la frontière avec le Mexique.
Biden marque le contraste
Joe Biden accède à la présidence après un demi-siècle en politique avec l'intention de marquer dès le premier jour le contraste — sur le fond comme sur la forme — avec l'ex-homme d'affaires de New York.
Image symbolique pour la « réconciliation » et le « rassemblement » qu'il entend incarner, il a assisté mercredi matin à une messe à la cathédrale Saint-Matthieu de Washington accompagné des chefs démocrates et républicains du Congrès.
«Nous n'avons pas une seconde à perdre pour faire face aux crises auxquelles nous sommes confrontés», a prévenu mardi soir l'ancien vice-président de Barack Obama.
Dès mercredi, il prendra 17 décisions présidentielles pour revenir sur les mesures phares de l'ère Trump, en engageant notamment le retour des États-Unis dans l'accord de Paris sur le climat et au sein de l'Organisation mondiale de la santé.
Face à la Covid-19, le président signera un décret pour rendre obligatoire le port du masque dans les bâtiments fédéraux, appelant aussi tous les Américains à l'endosser pendant 100 jours.
Mardi soir, peu après son arrivée à Washington, il avait rendu un hommage solennel aux victimes de la pandémie, prenant le contre-pied de Donald Trump qui a depuis des mois tenté de minimiser l'impact d'une crise sanitaire ayant fait plus de 400 000 morts aux États-Unis.
Pas de foule, mais des drapeaux
Cette journée de consécration pour Joe Biden se déroule dans un climat très particulier, sous l'effet combiné de la pandémie et du traumatisme encore frais des violences du Capitole qui ont fait cinq morts.
Les mesures de sécurité sont exceptionnelles. Quelque 25 000 soldats de la Garde nationale et des milliers de policiers venus de tout le pays sont déployés. Preuve de la tension : douze d'entre eux ont été écartés du dispositif de sécurité dans le cadre d'une procédure de recherche d'éventuels liens avec des groupes extrémistes, a indiqué le Pentagone.
Loin des foules immenses qui se pressent traditionnellement sur l'immense esplanade du «National Mall» pour voir leur nouveau président, Joe Biden fera face à plus de 190 000 drapeaux plantés pour représenter ce public absent.
De hautes grilles, parfois surmontées de barbelés, protègent la « zone rouge » entre la colline du Capitole et la Maison-Blanche.
En attendant, le processus de confirmation par le Sénat des ministres désignés par le président désigné a commencé mardi, afin que le gouvernement soit au plus tôt en ordre de marche face aux nombreuses crises.
Sur le front diplomatique, le futur secrétaire d'État, Antony Blinken, a promis de rompre avec quatre années d'unilatéralisme en «revigorant» les alliances malmenées sous Donald Trump.
Mais il a aussi déclaré que le républicain avait «eu raison» d'avoir adopté une position «plus ferme face à la Chine».
L'Europe «a de nouveau un ami à la Maison-Blanche», s'est réjouie la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen, tandis que le président du Conseil européen, Charles Michel, l'a invité à une réunion avec les dirigeants de l'Union européenne pour «construire ensemble un pacte fondateur nouveau».
Du côté de l'économie, la prochaine secrétaire au Trésor Janet Yellen a appelé à «voir grand» dans la réponse à la crise provoquée par la pandémie et à remettre donc à plus tard les préoccupations sur le déficit public.


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