L'Association nationale des médias et des éditeurs (ANME) a réagi aux accusations de Mohamed Ziane, secrétaire général du Parti libéral marocain, qui a accusé, dans une vidéo, les médias de ne pas remplir leur rôle crucial dans la lutte contre la corruption étant donné qu'ils bénéficient d'un soutien financier étatique. L'ANME rejette catégoriquement, dans un communiqué signé par son président, les propos diffamatoires utilisés par l'avocat, suspendu de ses fonctions, à l'encontre des journalistes marocains. L'Association nationale des médias et des éditeurs rappelle ainsi que le soutien public dont bénéficient les entreprises de presse a été établi à la suite d'un accord qui a été conclu entre les professionnels du secteur et l'ex-ministère de la Communication. L'ANME note, dans ce cadre, qu'aucun soutien non mérité n'est fourni aux médias. L'ANME rappelle aussi que les organes de presse sont capables de faire la distinction entre les sujets qui méritent leur attention pour les couvrir et les batailles « donquichottesques » comme celles menées par Ziane. Enfin, l'Association appelle Mohamed Ziane à cesser sa campagne diffamatoire visant les journalistes et indique qu'elle se réserve le droit de faire appel à la justice pour défendre l'honneur de la presse nationale.