Wall Street est attendue hésitante et les Bourses européennes progressent à mi-séance vendredi. Le choix de l'administration Trump de priver la Réserve fédérale de centaines de milliards de dollars censés soutenir l'économie inquiète les investisseurs américains alors que l'espoir d'un assouplissement du confinement susceptible de favoriser la reprise profite aux actions de l'autre côté de l'Atlantique. Les contrats à terme sur les principaux indices new-yorkais signalent une ouverture de Wall Street en repli de 0,2% pour le Dow Jones et de 0,1% le Standard & Poor's 500 tandis que le Nasdaq est indiqué en hausse de 0,15% À Paris, le CAC 40 gagne 0,55% à 5.504,47 points vers 11h55 GMT. A Londres, le FTSE 100 prend 0,51% et à Francfort, le Dax avance de 0,43%. L'indice EuroStoxx 50 est en hausse de 0,58%, le FTSEurofirst 300 de 0,5% et le Stoxx 600 de 0,51%. Les marchés européens saluent entre autres la hausse inattendue de 1,2% des ventes au détail au Royaume-Uni en octobre mais aussi la perspective d'un assouplissement des restrictions dans le semaines à venir dans plusieurs pays. L'ambiance est différente aux Etats-Unis, en raison des signes d'accélération de la deuxième vague de la pandémie mais surtout après l'annonce par le secrétaire au Trésor, Steven Mnuchin, d'une demande de restitution par la Fed de 455 milliards de dollars (384 milliards d'euros) qui devaient être consacrés à soutenir le secteur privé et les collectivités locales face à la crise. Le Stoxx 600 affiche pour l'instant une hausse de 1,15% sur la semaine et le CAC 40 un gain de 2,31%, tous deux s'acheminant ainsi vers une troisième performance hebdomadaire d'affilée, ce qui serait une première depuis début juin. Selon les données hebdomadaires de Bank of America et EPFR, le regain récent d'appétit pour le risque s'est traduit par un afflux de 27 milliards de dollars sur les fonds en actions en une semaine, soit un total sans précédent de 71,4 milliards en deux semaines.