Le Maroc a agi avec "sagesse" pour mettre un terme au blocage par les milices du "polisario" du passage de Guerguerat, a affirmé le Forum maroco-mauritanien pour l'amitié et la coopération. Face aux agissement des milices du "polisario" bloquant l'axe routier traversant la zone tampon de Guerguerat entre le Maroc et la Mauritanie, le Royaume a mené une opération avec "sagesse" et "retenue" pour mettre un terme à ces provocations, a souligné le bureau exécutif du Forum dans un communiqué. Cette opération "non offensive" a été menée par le Maroc dans le respect de ses attributions, en vertu de ses devoirs et en parfaite conformité avec la légalité internationale, en vue de restaurer la libre circulation des personnes et des marchandises à travers ce passage, a-t-il ajouté. Le Forum a appelé les Nations Unies et sa Mission dans la région à assumer pleinement leurs responsabilités, à stopper toute manoeuvre risquant d'entraver la libre circulation des biens et des personnes au poste frontière, à veilleur à assurer le strict respect de la mise en œuvre de l'accord de cessez-le-feu et la sécurité dans la région et faire prévaloir la logique de la paix sur celle de la guerre. Vu l'importance stratégique du passage de Guerguerat, le blocage de la circulation des marchandises et des personnes depuis le 21 octobre a causé un préjudice important aux intérêts économiques de la région, ce qui s'est répercuté manifestement sur les intérêts des populations, selon ce Forum. L'action du Maroc dans la zone tampon de Guergarate, au Sahara marocain, est intervenue après le refus des autres parties d'obtempérer aux appels et injonctions du Secrétaire Général de l'ONU de quitter la zone tampon et éviter l'escalade. Après s'être astreint à la plus grande retenue, face aux provocations des milices du "polisario", "le Royaume du Maroc n'a eu d'autre choix que d'assumer ses responsabilités afin de mettre un terme à la situation de blocage générée par ces agissements et restaurer la libre circulation civile et commerciale", a indiqué le ministère des Affaires étrangères, de la Coopération et des Marocains résidant à l'étranger. Le "polisario" et ses milices, qui se sont introduits dans la zone depuis le 21 octobre 2020, y ont mené des actes de banditisme, bloqué la circulation des personnes et des biens sur cet axe routier, et harcelé continuellement les Observateurs militaires de la Minurso, rappelle le ministère, relevant que ces agissements documentés, constituent de véritables actes prémédités de déstabilisation, qui altèrent le statut de la zone, violent les accords militaires et représentent une menace réelle à la pérennité du cessez-le-feu.