Il ne faut pas chercher très loin et se creuser les méninges pour comprendre pourquoi Karim Benzema n' as pas été sélectionné pour l'Euro 2016 (10 juin-10 juillet). La réponse est vite trouvée chez nos confrères algériens. Benzema « le mal-aimé » est algérien, et comble du comble, il ne sait pas chanter la Marseillaise. C'est en tout cas la conclusion à laquelle est parvenu le site algérien TSA. L'opinion publique en France, ainsi que des politiciens, à leur tête le Premier Ministre Manuel Valls, largement en défaveur de son retour en sélection, ont influencé certainement la décision du sélectionneur Didier Deschamps, ainsi que celle du président de la FFF Noël Le Graët, extrapole TSA, allant même jusqu'à affirmer que la raison d'Etat a primé sur toute autre considération, notamment sportive. Et TSA de poursuivre : Craignant que son équipe soit huée à chacune de ses sorties durant l'Euro, Didier Deschamps a cédé à son tour, en se privant de son meilleur attaquant. Notre confrère arrive même à lire entre les lignes : La Fédération française le reconnait implicitement dans son communiqué en indiquant que « la performance sportive est un critère important mais pas exclusif pour décider de la sélection au sein de l'Equipe de France de football ». Tous les sondages organisés en France à propos de son retour ou non chez les Bleus, ont montré que Benzema est devenu persona non grata en équipe de France, poursuit encore TSA qui cite la FFF : « L'exemplarité et la préservation du groupe sont également prises en compte par l'ensemble des sélectionneurs de la Fédération ». Selon le communiqué de la FFF, donc, la sélection de Benzema dérangerait la quiétude et la bonne marche de l'équipe de France ! Se perdant en conjectures, le site affirme que l'affaire du chantage à la sextape contre Valbuena dans laquelle l'attaquant madrilène est mis en examen, n'explique pas l'acharnement des Français à son encontre. Et le site de rappeler que Benzema n'a jamais affiché son amour pour la France. À ses débuts, il avait même déclaré que son cœur appartient à l'Algérie, pays de ses parents et que le choix de la France est purement sportif. Des déclarations qui l'ont poursuivi et qui le poursuivent jusqu'à maintenant, déplore TSA avant de conclure : « S'il savait chanter la Marseillaise, peut-être que le verdict aurait été tout autre ». De là à parler de paranoïa chez nos confrères algériens, il n'y a qu'un pas que d'aucuns franchiront allègrement.