Le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l'étranger, M. Nasser Bourita, a souligné, vendredi, que l'engagement démocratique du Royaume a conditionné sa réponse à la pandémie de la Covid-19. "Sous la conduite du Roi Mohammed VI, le choix démocratique du Maroc est irréversible", a relevé M. Bourita dans une allocution lors de sa participation aux célébrations du 20ème anniversaire de la "Déclaration de Varsovie", ajoutant que "toutes les mesures prises ont été, d'abord et avant tout, axées sur la priorité absolue donnée au citoyen et à sa sécurité, sur toutes les autres considérations". Ces mesures, a-t-il poursuivi, ont été prises avec "rigueur" et "célérité", mais aussi dans un esprit "consultatif et participatif", notant que "c'est cela l'esprit de la Constitution de 2011, qui est l'expression la plus aboutie du choix démocratique du Royaume". "Elle encapsule son identité, mais aussi son ADN démocratique d'opérer des réformes nécessaires et d'appréhender la construction de l'avenir du Maroc avec confiance et sérénité, a-t-il relevé. Il a rappelé, en ce sens, le discours royal dans lequel le Souverain avait indiqué: "Je M'attacherai à consolider les piliers de l'unité et de la démocratie, à conforter la dynamique de développement, de progrès et de solidarité, et à raffermir la capacité du Maroc à agir en synergie avec le monde extérieur et les mutations qui s'y opèrent, sans jamais se départir de l'identité marocaine authentique". Quant à la participation du Royaume à cette célébration, M. Bourita a souligné qu'elle s'inscrit dans le prolongement naturel de l'engagement du Maroc en faveur de la démocratie et traduit son attachement à la bonne gouvernance. "Le Maroc a toujours été fidèle à son identité démocratique, dans tous les domaines – qu'ils soient migratoires, religieux ou sociaux", a-t-il fait valoir, rappelant que le Royaume est, en effet, le seul pays arabe et maghrébin à avoir intégré le Conseil d'administration de la Communauté dès 2006, à la faveur des réformes politiques et économiques mises en œuvre. Et d'ajouter que "les temps inédits que nous vivons nous rappellent que la démocratie n'est jamais acquise et qu'il suffit d'une crise pour qu'elle soit mise à l'épreuve". M. Bourita a en outre affirmé que la gestion de la pandémie de la Covid-19 s'est faite avec son lot de contraintes, mais aussi d'opportunités pour la démocratie. "Par ses défis inédits, la pandémie a indubitablement eu un impact certains sur nos vies. Elle a suscité des réactions rapides, fortes, parfois contraignantes", a-t-il assuré, ajoutant que le ralentissement de l'économie, la fermeture des frontières et les restrictions de déplacements sont autant de mesures qui ont impacté notre quotidien, et qu'elle a aussi eu parfois des effets sur les modes de gouvernance. M. Bourita a signalé, en outre, que l'impact de la pandémie recèle un grand nombre de potentialités démocratiques, notamment l'efficacité de la réponse de certains États et l'attention portée aux plus vulnérables, qui peuvent renforcer le contrat social; le dialogue entre la science et la politique qui n'a jamais été aussi fécond et la coopération entre les différents secteurs politiques, économiques et de la recherche qui a prouvé son efficacité. Il s'agit aussi de la mobilisation de la société civile qui a été "exemplaire de la vitalité démocratique" et de la transparence qui a constitué le seul antidote à la propagation de l'infodémie, a-t-il conclu.