Une voiture circulant à haute vitesse avait percuté délibérément un troupeau de mouton, en en tuant plusieurs, début mai. L'accusé avait déclaré que le droit de dépaissance sur le domaine où se s'est déroulé l'incident est réservé. La deuxième audience du procès du ressortissant français accusé d'avoir délibérément décimé une partie d'un troupeau de moutons à Benslimane dans le nord-ouest du Maroc a été ajourné. Plusieurs témoins entendus dans l'instruction écrite y ont été appelés. Des images, filmées et diffusées sur les réseaux sociaux, sont devenues virales. Ne se défiant d'aucune hostilité, le jeune berger avait mené ses bêtes ovines paître librement dans des champs ouverts. Le suspect a estimé que le troupeau était dans ses possessions, a fait savoir un témoin dans une déclaration à l'association Comme chiens et chats Maroc. Après l'instruction de la procédure, 12 avocats on déclaré prêter leur ministère à l'éleveur lésé, qui a été menacé de mort, tandis que le suspect, assurant que ce dernier a fait parquer ses moutons sur des pièces de terre lui appartenant, et ce à son insu, est maintenu en état de détention préventive.