Le Bureau de la Conférence des ministres des Finances de la Commission économique des Nations Unies pour l'Afrique (CEA-ONU) a tenu par téléconférence une réunion présidée par le Maroc qui a été consacrée à l'examen de questions statutaires de la CEA-ONU. La réunion ministérielle CEA-ONU, s'est tenue en fin de semaine. Elle a été présidée à Addis-Abeba par l'Ambassadeur Représentant Permanent du Royaume auprès de l'Union africaine et de la CEA-ONU, Mohamed Arrouchi. Le Bureau du CEA-ONU a examiné un certain nombre de questions statutaires de la CEA-ONU, en vue de leur adoption au Conseil économique et social (ECOSOC), à New York. Le Bureau a également examiné un projet de résolution portant sur les actions du continent africain pour faire face à la pandémie du nouveau coronavirus. Mohamed Arrouchi a proposé dans ce cadre la création d'une plateforme d'experts africains dans le domaine de la recherche. Cette initiative vise à permettre au continent africain de contribuer pleinement aux efforts consentis dans la lutte contre cette pandémie. Cette proposition a été favorablement accueillie par l'ensemble des parties à cette réunion. Il a été ainsi décidé d'organiser une téléconférence sous présidence marocaine regroupant l'ensemble des experts africains dans ce domaine, indique-t-on auprès de la Mission du Royaume à l'Union Africaine (UA) et la CEA-ONU. En février, le Maroc avait souligné au Conseil de Paix et de Sécurité de l'UA l'urgence d'une action collective contre l'épidémie du Coronavirus. L'une des clés de voûte de cette action est le Centre Africain pour le Contrôle et la Prévention des maladies (CDC-Africa), où le Maroc siège pour une durée de trois ans. Le Maroc a aussi plaidé pour une action collective et urgente de l'Afrique, à travers le partage des expériences entre pays africain. L'Ambassadeur Représentant Permanent du Royaume auprès de l'UA et de la CEA-ONU avait, dans ce contexte, appelé à la création d'un Fonds spécial dédié à la prévention et la lutte contre les épidémies d'ébola et du coronavirus. Le Maroc avait aussi réitéré son engagement sur le plan continental, en mettant à contribution ses plateformes techniques, son expérience et l'expertise de ses ressources humaines, sous l'égide du CDC-Afrique.