La Commission Spéciale sur le Modèle de Développement (CSMD) a tenu, mardi à Rabat, une réunion avec les représentants de la Coalition marocaine des instances des droits de l'Homme (CMIDH) pour prendre connaissance de leur vision sur le nouveau modèle de développement. La CMIDH a été représentée à cette réunion par son coordinateur, Abdelilah Benabdesalam, ainsi que par des délégués de la Coalition, Abderrahmane Benameur, Mohamed El Aouni, Abdessamad El Idrissi, Fouad Mesra, Mohamed El Khamlichi et Abdallah Aballagh. La CSMD avait lancé, le 2 janvier, les séances d'écoute avec les représentants des institutions et forces vives de la nation incluant les partis politiques, les syndicats, le secteur privé et les associations et ce, pour exposer leurs contributions et visions sur le nouveau modèle de développement. La Commission s'était réunie avec les représentants du Parti Justice et Développement (PJD), de l'Union socialiste des forces populaires (USFP) et du Parti de l'Istiqlal (PI), du Mouvement démocratique et social (MDS), du parti du Rassemblement national des indépendants (RNI), du Parti authenticité et modernité (PAM), de l'Union Constitutionnelle (UC), du Parti du progrès et du socialisme (PPS), du Mouvement Populaire (MP), de la Fédération de la Gauche Démocratique (FGD) et de la Gauche Verte. Il s'agit aussi de 14 partis non représentés au parlement, en l'occurrence le Parti Al Ahd Addimocrati, le Parti des forces citoyennes (PFC), le Parti démocratique de l'indépendance (PDI), le Parti du renouveau et de l'équité (PRE), le Parti de l'environnement et du développement durable (PEDD), le Parti démocrate national (PDN), le Parti de la renaissance et de la vertu (PRV), le Parti du centre social, l'Union marocaine pour la démocratie, le Parti de la Liberté et de la Justice sociale, le Parti Al Amal, le Parti des Néo-démocrates, le Parti de l'Action et le Parti Annahda. La Commission avait tenu également des séances d'écoute avec les représentants du Conseil national de la presse (CNP), du Conseil national des droits de l'Homme (CNDH), du Conseil de la Concurrence, de l'Instance nationale de la probité, de la prévention et de la lutte contre la corruption (INPPLC), de la Fédération des chambres des pêches maritimes (FCPM), de la Fédération des chambres d'agriculture du Maroc (FECAM), de la Fédération des chambres marocaines de commerce, d'industrie et de services (FCMCIS), de l'Union nationale du travail au Maroc (UNTM), de la Fédération des chambres d'artisanat (FCA), de l'Organisation démocratique du travail (ODT), de la Fédération démocratique du travail (FDT) et de la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM). Des réunions avaient eu lieu avec les représentants de l'Association des régions du Maroc, de l'Association marocaine des présidents des conseils communaux, de l'Union générale des travailleurs du Maroc (UGTM), de la Confédération démocratique du travail (CDT), de l'Union marocaine du travail (UMT), du Haut-commissariat au Plan (HCP), du Groupement professionnel des banques du Maroc (GPBM) et de la Haute autorité de la communication audiovisuelle (HACA). La CSMD avait décidé, le 24 décembre dernier, d'écouter les institutions et forces vives de la nation incluant les partis politiques, les syndicats, le secteur privé et les associations et ce, dans un esprit d'ouverture et de construction commune. Cette écoute large et ouverte vise à recueillir les contributions et les avis des parties sollicitées en vue d'élaborer un modèle de développement, avait indiqué la Commission. Dans cette même logique de participation et d'inclusion, la CSMD avait fait savoir qu'elle mettra en place une plateforme digitale permettant de recevoir et de collecter les contributions et les idées soumises par les citoyens afin d'enrichir le débat et de partager les expériences et les réflexions.