Les efforts déployés par le Maroc en matière de consécration des principes des droits de l'Homme et de lutte contre la torture ont été mis en relief, lundi à Genève. Et ce, à l'occasion d'un side-event organisé dans le cadre de la 43ème session du Conseil des Droits de l'Homme. Le Royaume a fait de la lutte contre la torture une disposition constitutionnelle, en stipulant dans le chapitre 22 de la Constitution de 2011 une incrimination explicite de toutes les violations, y compris la torture. Convaincu de l'importance de la prévention, le Maroc s'est employé à mettre en place un mécanisme de prévention de la torture, comme le stipule le Protocole facultatif à la Convention contre la torture, à travers la nouvelle loi régissant le Conseil national des droits de l'homme (CNDH). Par ailleurs, le CNDH et l'Institut danois contre la torture « DIGNITY » ont récemment signé un mémorandum d'entente sur la mise en place d'une coopération technique en matière de suivi des aspects liés à la santé dans les prisons en vue de renforcer les capacités des membres du Mécanisme national pour la prévention de la torture au Maroc, du personnel de ce mécanisme, des experts et des médecins légistes. Lancée en mars 2014 par le Maroc, le Chili, le Danemark, le Ghana et l'Indonésie, avant d'être rejointe par les îles Fidji, l'initiative pour la convention contre la torture vise à soutenir la ratification et la mise en œuvre de la Convention contre la torture dans l'optique d'une ratification universelle d'ici 2024.