La presse arabophone du week-end rivalise d'ingéniosité pour offrir à ses lecteurs des sujets alléchants, à l'image d' « Al Massae » qui s'intéresse au train de vie fastueux des millionnaires qui pullulent à Casablanca. Selon le journal, la métropole abrite 2400 millionnaires (dont la fortune dépasse le million de dollars) qui n'en n'ont cure de la crise qui sévit aux alentours, ce qui a valu à Casablanca d'être classée parmi les grandes métropoles africaines par le nombre de millionnaires. Bien plus, ce nombre est appelé à croître substantiellement durant les années à venir puisque l'étude citée par le journal à ce sujet (celle de deux institutions intercontinentales), table sur un chiffre de 3.400 millionnaires à l'horizon 2015. Le journal «Akhbar Al Youm» aborde, pour sa part, les relations maroco-iraniennes en rapportant les propos du ministre iranien des affaires étrangères, Mohamed Jaouad Dharif, au sujet de sa récente tournée dans la région. Il indique notamment que l'absence d'escale à Rabat, à l'occasion de sa tournée qui a inclus Alger et Tunis, «n'a rien à avoir avec une quelconque crise diplomatique entre les deux pays». Le même journal revient sur l'affaire de chantage dont s'est rendu coupable le journaliste Eric Laurent, en rapportant que « Le Monde», lui-même a démystifié le journaliste escroc qui, selon le quotidien, «ne cherchait aucunement à recueillir des éléments d'information ». Pour sa part, le journal «Al Ahdath Al Maghribia» parle du mercenariat de la plume, en soulignant que ce phénomène a été toujours florissant dans la presse française depuis le XIXe siècle. Il s'agit d'une technique bien rodée consistant à faire une moisson de faits accablants pour une personne déterminée d'en faire une rédaction sulfureuse, pour ensuite signifier à la victime la note à payer pour l'achat du silence du maitre-chanteur. Sur un autre registre,«As-Sabah» indique que la brigade nationale des investigations judiciaires relevant de l'état-major de la Gendarmerie royale enquête avec le chef de la brigade de gendarmerie de Oued Amili (province de Taza), de grade de capitaine, et avec cinq autres gendarmes au sujet de la mort d'un détenu, lors de son arrestation dans un café, mardi dernier. La disparition d'une lycéenne mineure, fille d'un parlementaire, à Casablanca, a provoqué un branle-bas des services de sécurité, car cette disparition reste pour l'heure, une énigme, rapporte le même journal. Le père qui était alors en campagne électorale dans la région orientale, n'arrive pas à trouver d'explication à la disparition de sa fille, dont on a perdu les traces près de l'établissement d'enseignement où elle était allée, à quartier California. Concernant les développements de l'affaire du réseau de vente de viande aviaire impropre, dont les membres sont tombés dans les filets de la police, le journal « Al Ahdath Al Maghribia relève le machiavélisme des barons de ce commerce prohibé- ceux-là mêmes qui faisaient manger à des musulmans des poulets tués par électrocution- qui, comble du scandale, s'étaient choisis pour devise un verset du Saint Coran signifiant «aliments purs».