Sans paix et sécurité, il est «illusoire» de penser à une croissance économique ou à un développement inclusif dans le Continent africain, a indiqué, jeudi à Addis-Abeba, le ministre délégué auprès du ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l'Etranger, Mohcine Jazouli. Plusieurs sujets essentiels seront débattus à l'occasion du 33è sommet de l'Union africaine (UA) notamment la réforme institutionnelle de l'UA, l'opérationnalisation de la zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAF) et les questions de paix et de sécurité en Afrique, a déclaré à la MAP M. Jazouli, qui prenait part au Conseil exécutif de l'UA en prélude au sommet de l'organisation panafricaine. Il s'agit, selon le ministre délégué, de «thématiques essentielles pour réussir l'émergence de notre continent». «Sans paix et sécurité il est illusoire de penser à une croissance économique ou à un développement inclusif», a enchainé M. Jazouli, mettant l'accent sur la nécessité de recentrer les travaux de l'organisation panafricaine et placer l'humain au cœur de ses objectifs. «C'est en ce sens que cette session devrait connaître aussi l'adoption des statuts de l'observatoire Africain sur la migration», a dit M. Jazouli. Les travaux du Conseil exécutif de l'UA avait débuté dans la matinée au siège de l'organisation dans la capitale éthiopienne. L'ordre du jour de cette session comporte notamment l'examen du rapport de la 39ème session ordinaire du Comité des Représentants permanents (COREP), du rapport annuel sur les activités de l'Union et de ses organes, du rapport sur le thème de l'année 2019 « année des réfugiés, des rapatriés et des personnes déplacées internes : vers des solutions durables au déplacement forcé en Afrique » et du rapport des comités du conseil exécutif et des comités ad hoc. Le Conseil exécutif se penchera également sur le rapport de la réunion conjointe du Comité ministériel sur le barème des contributions et du Comité F15, du Comité ministériel sur les candidatures africaines au système international, du Comité ministériel de suivi de la mise en œuvre de l'Agenda 2063 et du Comité ministériel sur la Cour pénale internationale.