« Le financement de l'économie nationale : vers un développement inclusif » est le thème du colloque national organisé aujourd'hui à la Chambre des représentants. Selon un communiqué de la Chambre des représentants, l'organisation du colloque national, qui porte sur l'économie nationale, intervient dans le droit fil du discours prononcé par le Roi Mohammed VI à l'occasion de l'ouverture de l'actuelle année législative, dans lequel le souverain a exhorté le secteur bancaire national à une implication positive plus vigoureuse dans la dynamique de développement que connaît le Royaume. S'exprimant lors de la conférence « Financement de l'économie nationale : vers un développement inclusif », le Président de la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM), Chakib Alj, a fait savoir qu'avec 95% du tissu économique du pays, il n'est plus à démontrer que les TPME constituent, aujourd'hui, le centre névralgique de l'économie marocaine. Elles ont un rôle fondamental dans la création de richesses et d'emplois. « Avec 95% du tissu économique du pays, il n'est plus à démontrer que les TPME constituent, aujourd'hui, le centre névralgique de l'économie marocaine. Elles ont un rôle fondamental dans la création de richesses et d'emplois », a-t-il indiqué. Le patron des patrons a rappelé le dispositif mis en oeuvre par les institutions nationales qui vise à appuyer et financer les entreprises au Maroc. En effet, ce programme s'articule autour de trois principaux axes, à savoir le financement de l'entrepreneuriat, la coordination des actions d'appui et d'accompagnement de l'entrepreneuriat au niveau des régions et l'inclusion financière des populations rurales. « Si le gouvernement, la banque centrale et le secteur bancaire ont répondu présents à la feuille de route tracée par Sa Majesté à l'occasion de son discours du 11 octobre 2019, réponse que nous saluons ici, nous pensons que le financement bancaire devrait être complété par les autres modes de financement alternatifs, comme le capital-investissement, le capital-risque, le crowdfunding ou encore les Business Angels. Une réglementation plus adaptée concernant ces modes de financement devrait voir le jour pour permettre leur développement et compléter ainsi le dispositif bancaire », a-t-il déclaré. S'agissant des modes de financement des TPME, M. Alj a signalé que la CGEM a toujours œuvré pour que l'accès au financement soit facilité pour les TPME. « Nous le faisons non seulement à travers les opérations de promotion et de vulgarisation avec nos partenaires comme Bank Al Maghrib, le Groupement Professionnel des Banques du Maroc (GPBM) ou la Caisse Centrale de Garantie (CCG), mais aussi en travaillant sur des chantiers impactants comme celui des délais de paiement », a-t-il noté. Pour rappel, le Roi avait demandé dans son discours d'ouverture de la session parlementaire en octobre dernier, une attention spéciale à aux TPME, PME exportatrices, auto-entrepreneurs et à l'informel. Trois mois après, le ministère des Finances, Bank Al-Maghrib et le Groupement des banques du Maroc ont préparé un dispositif qui a été présenté au Roi Mohammed VI le 27 janvier.