Dans le cadre de ses efforts pour faire face à la menace terroriste, notamment celle incarnée par les partisans de l' «Etat islamique», le « Bureau central d' investigations judiciaires (BCIJ) relevant de la Direction générale de la surveillance du territoire (DGST), a procédé, ce jeudi 18 février, au démantèlement d'une cellule terroriste acquise à cette nébuleuse et porteuse de projets malveillants d'envergure à l'intérieur du royaume, a appris barlamane.com. Composée de (10) membres, dont un ressortissant français converti a l'islam, cette cellule évoluait dans les villes d'Essaouira, Meknès et Sidi Kacem. La perquisition opérée dans une planque aménagée A El Jadida, où le principal promoteur de cette structure a été neutralisé, a permis la saisie notamment, d'un lot d'armes composé de 4 fusils mitrailleurs, 3 pistolets a barillet, un pistolet automatique, 13 bombes lacrymogènes, une carabine dotée d'une lunette, des munitions, un détonateur, des bouteilles contenant des produits chimiques et liquide suspects rentrant probablement dans la fabrication des explosifs, ainsi que des armes blanches et des menottes en plastique. Alignés sur l'agenda belliqueux du pseudo-calife « Abou Bakr al Baghdadi », les promoteurs de cette structure se déclarent déterminés à perpétrer des actes terroristes de grande envergure à l'intérieur du royaume, dans la perspective d'instaurer une «wilaya» se réclamant de l'Etat islamique». Les membres de cette cellule étaient en phase de perpétrer une série d'attentats terroristes séparées et concomitantes, visant des objectifs sensibles à même de saper l'économie nationale, notamment les secteurs touristique et industriel. Les promoteurs de cette cellule tablaient sur l'aboutissement de cette équipée terroriste et de l'éclat médiatique qu'elle devrait susciter, pour gagner en effectifs parmi les inconditionnels de l' « Etat islamique » en veilleuse, en escomptant faire adhérer à leur projet des néophytes affichant de l'animosité envers le régime ainsi que les tenants de la thèse séparatiste. La deuxième phase de ce projet terroriste consiste en l'amorce, une fois les rangs de ladite structure renforcés, d'une guérilla dont les modalités opérationnelles devraient être supervisées sur place, par deux émissaires de « Daech », rompus à ce genre de guerre asymétrique, devant être dépêchés, respectivement de Syrie et de Turquie. Dans le cadre de cette guérilla, les membres de cette structure comptaient déclencher des attaques à l'aide d'armes à feu et de charges explosives, ciblant notamment des casernes militaires, ainsi que des établissements pénitentiaires pour la libération des détenus islamistes, sachant que l'un des membres de cette cellule s'est initié d' ores et déjà à la conduite d'une fourgonnette en vue d'exécuter une opération kamikaze au moyen d'un véhicule piègé. La neutralisation de cette structure s'inscrit dans une conjoncture marquée par l'exacerbation de la menace terroriste induite par les combattants nationaux de l'Etat islamique», sur fond d'une campagne médiatique pernicieuse à l'endroit du royaume. Or, l'action soutenue des services de sécurité marocains pour juguler la menace terroriste incarnée par l' internationale combattante, s'avère concluante, au regard du démembrement depuis 2002, de 152 structures terroristes, dont 31 (depuis 2013), liées à la zone syro-Irakienne, notamment » Daech ». Ces actions d'anticipation ont permis l'avortement de plusieurs équipées malveillantes visant des sites névralgiques au royaume et à l'étranger, parallèlement à la saisie de plusieurs types d'armes, en possession des groupes terroristes neutralisés.