Le journaliste Omar Radi, soupçonné pour «outrage à magistrat» à la suite de ses propos contre le juge chargé de l'affaire des événements Al-Hoceïma, a indiqué, jeudi 26 décembre, une source proche du dossier. Omar Radi sera jugé le 2 janvier en vertu de l'article 263 du Code pénal, qui punit d'un mois à un an de prison «l'outrage envers un ou plusieurs magistrats». Le journaliste a tenu en avril, sur son compte Twitter, des propos jettent «le discrédit sur la décision de justice» relative aux impliqués au mouvement de contestation sociale qui a agité des villes du nord avant trois ans. «Lahcen Talfi, juge de la cour d'appel, bourreau de nos frères, souvenons-nous bien de lui. Dans beaucoup de régimes, les petits bras comme lui sont revenus supplier après en prétendant »avoir exécuté des ordres ». Ni oubli ni pardon avec ces fonctionnaires sans dignité!», avait écrit Omar Radi. Le journaliste, âgé de 33 ans et qui collabore occasionnellement avec des médias marocains et étrangers, a été convoqué et entendu par le parquet de Casablanca. Ce dernier avait ouvert une enquête préliminaire, qui a débouché sur ces poursuites. Placé en détention ce 26 décembre, il sera poursuivi en état d'arrestation le 2 janvier, a rapporté son avocat. Omar Radi a mis en doute l'impartialité du juge de la cour d'appel de Casablanca, Lahcen Tolfi. Des outrages par paroles envers le magistrat diffusés sur le réseau social de microblogage Twitter, dans l'exercice de ses fonctions, qui tendaient à inculper son honneur et sa délicatesse, et qui ont suscité moult commentaires contrastés.