La diffusion de quatre vidéos par Daech menaçant le Maroc et critiquant les Zaouïas ainsi que la cérémonie d'allégeance, de même que le PJD, l'interdiction par le ministère de l'agriculture de l'estampillage des viande, en raison du risque sur la santé, ainsi que la signature d'un accord entre la suède et le Maroc sur le rapatriement d'enfants mineurs marocains en situation irrégulière, figurent parmi les sujets traités ce jeudi par une partie des journaux marocains. Le quotidien Al Akhbar Al Yaoum s'arrête sur les quatre vidéos diffusées mardi par Daech menaçant le Maroc, et appelant ses partisans à mener des attaques à l'instar de celles de Paris en ayant recours à des armes silencieuses. Daech s'est adressé à ses partisans en les appelant enfants d'Abdelkrim El Khattabi, critiquant au passage la cérémonie d'allégeance, ainsi que les activités du Chef du gouvernement Abdelilah benkirane qu'ils ont qualifié de «Jaggernaut», note le journal ajoutant que Daech s'en est également pris aux activités de la Zaouïa Boutchichia qui, selon lui, fait concurrence aux mosquées, et au festival Mawazine, décrivant par ailleurs le Maroc comme lieu de rendez-vous des homosexuels et de tourisme sexuel. Le journal souligne que les quatre vidéos font apparaître cinq extrémistes qui seraient marocains dont ‘'abou ishaq al Maghribi, Abou Al walid Al Maghribi, Abou Hamza Al Maghribi et Abou Mouad Al Maghribi''. C'est la troisième fois que Daech diffuse une vidéo s'attaquant au Maroc et menaçant ses intérêts mais, souligne le journal, ce groupe terroriste n'a pas, jusqu'à présent, réussi à mettre à exécution un seul acte terroriste, contrairement aux autorités marocaines qui ont, elles, réussi à démanteler plus de 25 cellules terroristes qui planifiaient des attaques terroristes, ou qui envoyaient des combattants pour Daech en Syrie et en Iraq, depuis le lancement de la première vidéo contre le Maroc en août 2014. Le ministère de l'agriculture interdit l'estampillage des viandes en raison de son danger pour la santé, car l'encre verte utilisée contiendrait des substances chimiques considérées comme illégales. Ce même journal s'intéresse à l' accord entre le Maroc et la suède sur le rapatriement d'enfants mineurs en situation irrégulière, a l'occasion de la visite dans ce pays du président de la Chambre des représentants Rachid Talbi Alami. Selon Al Massae, le Maroc s'est engagé à résoudre le problème des documents et du rapatriement, notant que certains medias suédois ont considéré cet accord comme une sorte de monnaie d'échange contre la non reconnaissance du Polisario, alors que d'aucuns estiment que le Maroc a utilisé les immigrés clandestins comme moyen de pression sur le gouvernement suédois. Ils en veulent pour preuve le fait que le Maroc a déjà refusé dans le passé de coopérer avec le suède dans ce domaine considérant que ces enfants ne sont pas ses citoyens. Son confrère Al Akhbar nous apprend que la réunion des membres du bureau de la Chambre des Conseillers, lundi dernier, a failli se transformer en un champ de bataille entre ses derniers en raison de la manière avec laquelle a eu lieu la distribution des privilèges entre eux. Face à ces ‘'guéguerres'' Hakim Benchemmas, le président de la deuxième chambre du parlement, a déposé une plainte auprès de la préfecture de police de Rabat en vue de récupérer trois voitures que trois membres du bureau ont pris de force. Il s'agit de l'adjoint au président, le comptable et le secrétaire du bureau de la chambre, qui refusent de restituer les clés de ces trois voitures luxueuses au responsable du parc auto.