En plus du détournement de subventions internationales, un haut responsable du front séparatiste accable Brahim Ghali et l'armée algérienne, couvrent les réseaux de trafic de drogue. Cette réalité est désormais inscrite dans l'ordre le plus régulier des choses aux frontières sud de l'Algérie. Le polisario permet le passage de la drogue dans la frontière sud de l'Algérie, à partir du territoire laissé en zone tampon, ont déclaré des autorités compétentes dans le front séparatiste. Ainsi, selon plusieurs rapports, un membre éminent de «l'état-major général de l'armée sahraouie» a déclaré que, le chef du mouvement séparatiste est incapable de faire face au trafic transfrontalier (notamment de drogue) à la frontière sahélienne. Il ajoute que les camps de Tindouf sont frappés de plein fouet par l'insécurité galopante et le trafic de stupéfiants. Brahim Ghali, le chef du polisario, ne parvient plus à prévenir ni à contrer la criminalité organisée des mafias, a-t-il précisé. Le constat est accablant, puisque cette situation fait voler en éclats les paradigmes sécuritaires du front, sans moyens et sans stratégie adaptée pour gérer la situation qui s'envenime. Pour cet habitué de l'establishment militaire séparatiste, ce qui se passe démontre que les caciques du front ne sont pas indulgents dans la lutte contre les réseaux de la drogue. Selon de nouvelles données, les débordements dans les frontières sud de l'Algérie suggèrent que la violence est autant le fait des gangs du polisario que de l'armée algérienne. Le long de ces frontières est considéré comme la principale plaque tournante du trafic pour l'ensemble des drogues illégales ainsi que pour l'ensemble des criminalités économiques, notamment le blanchiment d'argent. Des activités prédatrices supervisées par le chef de l'armée algérienne, Gaid Saleh, et ses affidés.