Le Maroc et l'Union européenne tiennent, aujourd'hui à Bruxelles, la 14ème session du Conseil d'Association Maroc-Union Européenne. Ces entretiens visent à promouvoir le partenariat privilégié et multidimensionnel qui unit le Maroc et l'UE et à donner une nouvelle impulsion à la hauteur de leurs ambitions partagées. Une première journée productive et pleine de nouvelles décisions vient de prendre fin. Le Maroc et l'UE ont lancé une nouvelle étape statutaire de leur relation stratégique, multidimensionnelle et privilégiée, baptisée «Partenariat euro-marocain de prospérité partagée». Un tel partenariat aura pour objectif «d'approfondir davantage les relations bilatérales à la lumière des ambitions communes et des évolutions propres à chacune des parties, mais aussi de renforcer la coopération régionale et euro-africaine et de soutenir un multilatéralisme efficace», peut-on lire sur une déclaration conjointe à l'issue de l'entretien. Sur le plan bilatéral, le «Partenariat euro-marocain de prospérité partagée» s'articulera autour de quatre thématiques phares, à savoir : la convergence des valeurs, la convergence économique et de cohésion sociale, le partage de connaissances et la concertation politique et coopération accrue en matière de sécurité. L'UE a également souligné qu'elle «prend note positivement des efforts sérieux et crédibles du Maroc» dans le processus politique visant à trouver une solution à la question du Sahara marocain, encourageant «toutes les parties à poursuivre leur engagement dans un esprit de réalisme et de compromis». Dans «la Déclaration politique conjointe» adoptée, aujourd'hui même à Bruxelles, à l'issue de la 14ème session du Conseil d'Association Maroc-UE, les deux parties réaffirment leur appui aux efforts du Secrétaire général de l'ONU «pour poursuivre le processus politique visant à parvenir à une solution politique, juste, réaliste, pragmatique, durable et mutuellement acceptable» à la question du Sahara marocain, «qui repose sur le compromis». Des actions de coopération ont également été décidées concernant la coopération en matière d'environnement et de lutte contre le changement climatique et la coopération en matière de mobilité et de migration.