Les services décentralisés de la police judiciaire de la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN) ont diligenté, sous la supervision des parquets compétents, des enquêtes judiciaires à l'encontre de 49 candidats, dont six filles et quatre mineurs, pris en flagrant délit de triche à l'examen régional unifié de la première année du baccalauréat qui s'est déroulé le 8 juin. Quarante-trois des candidats ont été arrêtés en flagrant délit de triche à l'examen, indique la DGSN dans un communiqué, relevant que les six autres personnes ont été interpellées pour des actes constituant des infractions de droit commun. Les opérations de fouille effectuées dans le cadre de ces affaires ont permis la saisie de 45 téléphones portables, cinq écouteurs liés à des appareils informatiques et un lecteur audio "Ipod", suspectés d'être utilisés dans les actes de triche, précise-t-on de même source. Conformément aux instructions des parquets compétents, 16 de ces candidats ont été placés en garde à vue, alors qu'un mineur est désormais sous surveillance, poursuit la DGSN, notant que les autres candidats seront présentés en état de liberté ou verront leurs dossiers transférés aux parquets compétents au niveau territorial sous forme de données judiciaires. Dans le cadre des efforts des services de la sûreté nationale visant à contribuer à la lutte contre toute forme de triche et de fuite, les recherches et les enquêtes techniques menées par les services de veille informatique relevant de la DGSN, ont permis d'identifier 21 personnes soupçonnées de créer de faux comptes sur les réseaux sociaux pour la publication des matières des examens, relève le communiqué, faisant savoir que les enquêtes et les investigations sur terrain se poursuivent pour arrêter ces individus et les déférer devant les parquets compétents.