Les tensions se sont accrues au sein du Parti authenticité et modernité (PAM) après la décision prise par le secrétaire général du Parti à l'encontre du président de la région Marrakech-Safi et secrétaire général adjoint Ahmed Akhchichine, en l'expulsant du bureau politique. La mesure prise par Hakim Benchamach interviendrait suite au « non-respect » par Ahmed Akhchichine, des accords déclarés au cours de la réunion de conciliation tenue le 5 janvier 2019, le jour ou il a été nommé membre du bureau politique. Dans un communiqué signé Benchamach, le président de la région Marrakech-Safi est accusé de « ne pas avoir rempli l'engagement déclaré envers la direction du parti, en sa qualité de superviseur du groupe de travail chargé d'élaborer une nouvelle feuille de route. Cette défaillance aurait perturbé et entravé de nombreuses initiatives et programmes, selon le communiqué. Le chef du parti du tracteur a affirmé que Akhchichine n'avait pas assumé son rôle en tant que « secrétaire général adjoint » en matière de déplacements professionnels pour superviser le déroulement des rencontres communicatives programmées lors des réunions du Bureau politique, en particulier celles auxquelles le Secrétaire général n'avait pas assisté. Hakim Benchamach a également mentionné « l'intervention négative » de Akhchichine en contribuant à l'annulation de l'initiative du parti d'organiser un congrès national, consacré à la commémoration du onzième anniversaire de la création du » Mouvement pour tous les démocrates » (MTD, matrice du PAM). Cette initiative visait à lancer un dialogue national avec les progressistes et les modernistes censées relever les défis à l'ordre du jour du pays. « Le communiqué du PAM, accuse ainsi Ahmed Akhchichine d'avoir « alimenté les tensions et d'avoir participé activement au putsch du 18 mai », lors de la réunion consacrée à l'élection du président de la Commission préparatoire du 4ème congrès du parti. Durant cette réunion houleuse, Benchamach avait annoncé qu'il a dû reporter la séance à une date ultérieure à cause "des difficultés et des obstacles" l'ayant empêché d'ouvrir les candidatures à la présidence du comité préparatoire, précisant que certains ont commencé à semer le désordre, et qu'il n'y avait plus de conditions objectives et saines pour continuer les travaux de la réunion susmentionnée.