Le tribunal militaire algérien a décidé ce lundi 20 mai, de différer l'examen de la demande de mise en liberté provisoire de la secrétaire générale du Parti des Travailleurs Louisa Hanoune. Arrêtée le 9 mai dans le cadre de l'enquête visant Mohamed Mediene, Bachir Tartag et Said Bouteflika, la secrétaire générale du Parti des Travailleurs est accusée de complot après avoir participé à une réunion avec le frère du président déchu. Said Bouteflika, Mohamed Mediene et Bachir Tartag sont détenus en prison militaire depuis le 5 mai dernier. "Pour les besoins de l'enquête, le procureur militaire de la République près le Tribunal militaire de Blida a chargé un juge d'instruction militaire d'entamer la procédure d'instruction, et après mise en inculpation, ce dernier a rendu des mandats de placement en détention provisoire à l'encontre des trois prévenus", avait mentionné le parquet militaire dans un communiqué. Une série d'arrestations initiée par Ahmed Gaïd Salah a été menée en Algérie après le départ d'Abdelaziz Bouteflika, visant des hommes politiques, des hommes d'Affaires, ainsi que des chefs de partis politiques afin de démanteler le clan du président déchu et de calmer la grogne populaire.